Le chef Carlos Marsal: Un grand potentiel pour les chefs et les produits gastronomiques tunisiens

Au cours de la soirée de lancement du magazine Hotel Management, qui a eu lieu le 16 décembre dernier au restaurant d’application Vatel, le chef de cuisine auprès de l’ambassadeur de France en Tunisie M.Carlos Marsal s’est exprimé en vidéo sur la gastronomie tunisienne.

Le chef Carlos Marsal: Un grand potentiel pour les chefs et les produits gastronomiques tunisiens

En collaboration avec Vatel, le chef français s’est donné pour objectif de mettre en relief le savoir-faire et le patrimoine tunisiens en matière de gastronomie.

D’ailleurs au mois de mai, des chefs français seront attendus en Tunisie dans l’optique de renforcer la collaboration et l’échange d’expériences en la matière.

Le potentiel de la gastronomie et du tourisme en général étant important, il faut aller de l’avant et faire connaître les produits culinaires jusque là méconnus pas moins que les professionnels du secteur dont beaucoup d’entre eux « sont d’un très haut niveau » mais sont « dans l’ombre ».

A propos du chef

Le chef Carlos Marsal a pris ses fonctions à la résidence de France en Tunisie le 16 août 2010. Doté d’origines mi-bretonnes, mi-catalanes, le nouveau maître des cuisines avoue une passion exigeante pour la gastronomie et une autre pour les voyages. Il a réussi à concilier les deux en exerçant son art partout dans le monde, parfois dans les endroits les plus inattendus.

Qu’on en juge plutôt :
- cuisinier intendant à l’ambassade de France en Bulgarie,
- cuisinier intendant à l’ambassade de France en Géorgie,
- chef cuisinier à l’ambassade de France en Algérie,
- cuisinier privé du premier ministre du Qatar.

L’itinéraire professionnel du chef Carlos Marsal l’a également conduit en Russie et même dans l’antarctique. Passionné par le monde polaire, il a accepté un "hivernage" sur la station "Concordia", une plateforme scientifique internationale qui permet de conduire des programmes de recherche d’un très grand intérêt dans un environnement terriblement rude.

Dans la petite banlieue de la Marsa, le "cuisinier de l’extrème" a renoué avec un milieu hospitalier dont il sait d’autant mieux apprécier les charmes :

« J’ai pris rapidement mes repères et trouvé sur le marché de la Marsa ou à Tunis, des produits savoureux et parfumés. J’ai aussi la chance de travailler dans une demeure historique d’exception, entourée de jardins qui exhalent des odeurs d’agrumes et de jasmin. »