'Printemps d'hiver' exposition collective à l'Espace Bouabana pour les Arts

«Printemps d’Hiver» est une exposition collective dont le vernissage aura lieu vendredi 29 décembre, à l’Espace Bouabana pour les Arts (sis au 11, rue de Marseille-Tunis).

'Printemps d'hiver' exposition collective à l'Espace Bouabana pour les Arts

Regroupant quelques trente tableaux, signés par neuf peintres appartenant à des générations différentes, ayant chacun sa propre sensibilité à capter l’air du temps, histoire de raconter encore, chacun à sa manière, chacun à sa mesure, ce miracle qui fait que la vie puisse faire irruption, comme une bourrasque, même dans la morne monotonie d’un quotidien cadenassé à triple tour, où la simple évocation du mot «liberté» faisait courir des frissons sur plus d’une échine, remisant toutes velléités de révolte au fond d’un placard, dont la clé serait, de toute façon, perdue.

Il se trouve que le dieu des arts, le dieu de la peinture, a plus d’une corde à son arc et entend bien ne jamais s’en laisser conter. Alors il s’attelle à la tâche, du cœur à l’ouvrage, ouvrant devant les artistes-plasticiens une infinité d’horizons à quadriller de long en large, pour respirer...
Sur une idée de Mourad Harbaoui, appuyé par Hechmi Ghachem, l’aventure picturale a pris forme.

Du 29 décembre courant, et jusqu’au 19 janvier 2012, l’espace Bouabana accueillera les peintres : Houda Ajili, Fatma El Fkih, Majid Ben Hmida, Mourad Harbaoui, Beya Belarbi, Zoubeida Chamari, Fayz Sfar, ainsi que des invités de passage, à l’instar de la Hollandaise Hetty Van Der Linden ou encore l’Irakien Saad El Kassab, pour une balade en beauté, entre nouvelle figuration et abstraction, confrontant diverses expériences et mêlant des techniques différentes (acrylique, techniques mixtes, collage...), pour donner naissance à des univers parfois aux antipodes, d’autres fois se télescopant curieusement jusqu’au vertige et dont la thématique essentielle serait la liberté d’expression et tous ses corollaires. L’amour aussi, sous toutes ses facettes, sera au rendez-vous.

Le vernissage prendra des accents «jazzy» avec un groupe de jeunes musiciens dont la révolution a libéré encore plus la verve, tandis que la clôture sera assurée, également en musique, par Farhat Jedidi, son oud et ses «qoudouds halabia».
 

Crédit photo: franklinparis.com