Tazarka

Tazarka est une ville située au Sud-est de la côte orientale du Cap Bon. Elle appartient au gouvernorat de Nabeul (à  67 Km de la capitale Tunis).

Tazarka

A l’échelle internationale, par sa position stratégique en Méditerranée, le Cap Bon est considéré comme point de liaison entre l’Afrique et l’Europe.La ville de Tazarka est implantée sur une plaine avec une légère dépression vers la mer limitée au Sud, par une lagune, à l'Ouest par la vile de Maamoura à l'Est par la ville de Korba et  au Nord par une zone agricole.

Sa municipalité a été créée par le décret du 2 avril 1966. Son  périmètre municipal s'étend sur une superficie d’environ 2000 hectares, pour une population de 12000 habitants à peu près

Accès :

La ville de Tazarka profite d'un réseau routier relativement important : deux routes nationales desservent cette ville :

− La MC28 qui la relie à Nabeul et à Kélibia.

− La MC44 qui La raccorde à Tunis,

Economie locale :

Les principales activités économiques de la commune sont l'agriculture (oranges, fraises, tomates, piments, etc.). Par ailleurs, Tazarka est dotée à ses périphériques d’une zone industrielle, nommée « El Mazraa ». La majorité des entreprises installées la bas, sont des firmes étrangères totalement exportatrices, spécialisées dans le cuir, textile, etc. Elles représentent une source de revenu non négligeable pour une force de travail, jeune, à tendance croissante.

Tazarka bénéficie d'une plage de sable fin régulièrement envahie par les Tunisois en quête de fraîcheur et de tranquillité durant les week-ends. En outre, la ville est connue par son site protégé « la sebkha », réputée par sa  biodiversité. Le flamand rose, un oiseau en abondance, surtout dans la période de l’automne et l’hiver.

Tazarka a participé activement dans le mouvement de l’indépendance. A chaque année, la ville célèbre un mémorandum pour ses martyrs, qui ont perdu la vie à la date du 29 Janvier 1952 connue sous le nom des « événements de Tazarka ».

Climat :

La ville de Tazarka a un climat particulièrement doux, le type même du climat méditerranéen, ni trop chaud en été ni trop froid en hiver. Elle a un bioclimat subhumide. L'air marin du littoral et l'air pur des petites montagnes environnantes y font bon ménage.

Cette région bénéficie d'un bon ensoleillement tout au long de l'année et d'une bonne hydrologie. Néanmoins la région est considérée comme ventée.

- Le vent : Tazarka est une région venteuse, en été, les vents du sud et de l’est, porteurs de l’humidité.

- L’hygrométrie :

Les brouillards sont fréquents dans la région surtout pendant l’hiver, l’automne et Le printemps jusqu’à 3 kilomètres de la plage. On les observe généralement la nuit et le matin. L’humidité relative est toujours supérieure à 60% et en toute saison. Elle atteint son minimum en hiver. Elle est assez élevée dans la région, il y a donc l'action de rafraîchissement du littoral maritime sur l'amplitude thermique journalière.

Les infrastructures de base :

Outre son raccordement au réseau électrique, gazier, d’assainissement, de télécommunication, à l'eau potable et sa desserte par les voies d'accès déjà citées, la ville de Tazarka comprend les équipements suivants :

Des équipements éducatifs

2 écoles primaires

1 école de base

Des équipements de jeunes et de sports

2 jardins d’enfants

1 club d’enfants

Un terrain de football

Des équipements culturels

Une bibliothèque

Une maison de culture

Une salle de fête

Des équipements économiques

Un marché hebdomadaire

Un marché de gros

CELEBRETES 

A Tazarka, cette petite ville, est né,  Mahmoud Messaâdi(1911-2004), l'une des figures les plus marquantes de la littérature arabe contemporaine. Parmi, ses ouvrages "Essodd",  "Haddatha abou Hurayra, Kal". Les œuvres complètes de Messaâdi sont parues dans une édition élégante, en quatre volumes de grand format. Le premier volume (478 pages) comporte les principaux romans de Messaâdi:« Essoud », « Haddatha Abou Houraïra », « Maouled Ennisyène » et « Min Ayem Omran »

Le deuxième volume (446 pages) est consacré à deux livres: « Tassilen Li Kiyan », comportant des articles et des conférences traitant de la littérature, de la philosophie et de la politique et « El Ikaâ fi essajaâ el arabi ».

Quant au troisième volume (445 pages), il comprend des articles publiés par l’écrivain dans « El Mabaheth », « El Fikr » et dans les revues de la « Sadiki » et « El Hidaya », ainsi que dans les annales de l’Université tunisienne, outre des interviews radiophoniques et télévisées et quatre lettres adressées par Messaâdi à Taha Hussein à la fin des années 40 du siècle passé.

Le quatrième volume, écrit en français, contient le livre « El Ikaâ fi essajaâ el arabi » et des articles, conférences, débats et introductions ainsi que trois textes: « El Moussafer », « Essendabad wa Attahara » et « Erricha attaiha ».

Dans sa préface, Mahmoud Tarchouna évoque la carrière littéraire, professionnelle et politique de Messaâdi, mettant l’accent sur son rôle en tant qu’éducateur et réformateur de l’enseignement, puisqu’il a exercé la fonction de ministre de l’Education de 1958 à 1968, période au cours de laquelle il a mis au point le premier projet éducatif national de la Tunisie indépendante.

 

 

 

 

Source : www.envtazarka.org.tn