Hymne à la patrie : Soirée spéciale 59ème anniversaire de la République

La 52ème édition du Festival International de Carthage a célébré dans la joie et le bonheur que procurent les chants et la musique et à travers une soirée baptisée « Hymne à la patrie », le 59ème anniversaire de la proclamation de la République et l’abolition de la monarchie, en présence d’un public nombreux et hétéroclite.

Hymne à la patrie : Soirée spéciale 59ème anniversaire de la République

Cette soirée inaugure aussi le programme « Carthage pour tous » à travers lequel le Festival International de Carthage va à la rencontre de son public bien au-delà de ses murs et offre gratuitement une sélection de ses plus belles soirées en direct et en live streaming à son public à Kasserine, Gafsa, Kairouan, Jandouba et le Kef.

Et c’est grâce au concours de nos partenaires Tunisie Telecom, la Telévision nationale tunisienne et l’office national de transmission radiophonique et télévisuelle que ce défi a pu être réaliser et pour qu’un grand nombre de tunisiens on pu célébrer ensemble cette soirée dans une totale et parfaite communion.

Sur la scène de Carthage, sous un drapeau géant projeté sut le grand écran du Théâtre antique, et après l’hymne nationale, l’Orchestre National de Musique sous la direction du Maestro Mohamed Lassoued a ouvert la soirée avec une interprétation magistrale d’un morceau musical signant la singularité de cette soirée foncièrement tunisienne.

Et c’est sous un flot d’applaudissements que la chanteuse Chahrazed Helal a fait son apparition en interprétant d’emblée, « Bladi Laâziza » une chanson dédiée à la Tunisie et dont les droits a-t-elle annoncé seront versés au profit des forces armées nationales. Chahrazed Helal a enchaîné par « Tfakkartek », une deuxième chanson dédiée à la Tunisie avant de se lancer dans l’interprétation d’une chanson de Naâma en signe de considération à son art et à son long et riche parcours artistique suivie d’un cocktail de chansons tunisiennes en hommage à leurs auteurs et interprètes.

Et c’est sur cette même vague de douceur que l’artiste Olfa Ben Romdane a chanté un florilège de ses plus belles chansons qui ont fait sa notoriété dont « Khallina Nkoum Shab » et « Yoktol Hobbi Yoktol » qui ont enflammé le public. Et ce fut à l’artiste Mohamed Jebali de clôturer la première partie de la soirée avec un best of de ses chansons suivies de « Hiyya Nladi Hiyya », « Fan Bladi » et la plus récente « Yezzi Melouzoubiya ». La seconde partie de la soirée était signé Naserddine Chebli avec son spectacle Fallega. Avec une quarantaine d’artistes sur scène, entre musiciens, chanteurs et danseurs ; Fallega est une œuvre qui célèbre nos chants du terroir, nos rythmes et nos sonorités.

C’est un projet qui rafraichit notre mémoire collective, à travers une approche dramatique et scénique bien maitrisée comme le fait si bien Naserddine Chebli musicien et artiste fortement attaché à la veine patrimoniale de la musique tunisienne. Des chants bédouins ont été interprétés avec des voix de maître sur des rythmes soutenus par une dizaine de Darbouka et de bendirs dans un mélange de sonorités subtiles avec la basse, le violon et autres instruments occidentaux.

Entre sons, costumes et poésie, le spectacle Fallaga a agréablement surpris le public qui avait du mal à quitter les gradins de Carthage.