Nous sommes bel et bien à la saison des grenades comme peuvent en témoigner qwéyél el rommène (les siestes grenadines) qui sont caractérisées par un soleil fort, nécessaire au mûrissement de ce fruit. D’ailleurs, il faut commencer à en déguster pour profiter du potassium, de la vitamine C, du fer, du calcium… contenus dans le fruit !
Les grenades en pleines Qwéyél El Rommène (siestes grenadines) !
Fruit du grenadier, la grenade est produite dans différents pays. Sa cueillette débute au mois de septembre et se poursuit jusqu’à la fin de l’année dans certains pays.
En Tunisie, on en déguste aux mois de septembre et octobre.
Aussi bien les grains que la peau du fruit peuvent être exploités. En Tunisie, la peau servait à teindre la laine pour en faire des klims ou autres. Cette pratique a progressivement disparue aujourd’hui laissant la place aux moyens modernes de teinture.
La peau demeure toutefois bénéfique pour les intestins après avoir été bouillie.
Quant aux grains, ils peuvent être pressés pour produire du jus de grenade (dans certains pays on en produit du vin) ou consommés tels quels, placés dans un bol, arrosés avec de l’eau de rose et saupoudrés de sucre. Le masfouf aux grenades est préparé dans différentes régions du pays et très convoité.
Les grenades mieux réputées sont celles de Gabès : grains rouges, naturellement sucrés, gros et tendres.
Les grenades se vendent au kilo et non à la pièce. Un kilo peut fournir 3 fruits selon le calibre. En début de saison, le prix du kilo peut atteindre 1.600 DT pour la bonne qualité.
Crédit photo: Philippe Xerri
