Symposium sur la strategie archeologique et de conservation du site archeologique de carthage

Dans le cadre de la célébration du 40 ème anniversaire de l’inscription du site de Carthage sur la liste du patrimoine mondial culturel et naturel de l’UNESCO et en application d’une Décision du Comité du Patrimoine Mondial l’Institut National du Patrimoine

Symposium sur la strategie archeologique et de conservation du site archeologique de carthage

avec la collaboration de l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle – a organisé les 26 et 27 juillet 2019 un symposium sur les recherches archéologiques et les travaux de conservation à Carthage en vue de définir une stratégie à court et moyens termes et en fixer les grandes orientations. Cela fera bientôt 40 ans cette année que le site archéologique a eu l’insigne privilège de figurer sur la liste du patrimoine mondial culturel et naturel de l’UNESCO. Il a été en 1979 parmi les tout premiers biens en Tunisie et dans le monde à avoir cet honneur. Cette inscription a marqué une étape importante des efforts de l’État tunisien pour assurer la protection et la conservation de l’un des sites emblématiques non seulement de l’histoire nationale, mais aussi de celle de toute la Méditerranée antique et bien au-delà.
Quarante ans après, le symposium organisé se propose d’étudier les effets de cette reconnaissance internationale et de dresser le bilan des réalisations et des problèmes dans les domaines de la conservation, de la recherche et de la valorisation. Il offrira aussi l’occasion de comparer la situation de cas similaires de sites archéologiques partiellement urbanisés ou situés au voisinage immédiat de centres urbains et classés sur la liste du patrimoine mondial et de confronter leurs modes de gestion et les stratégies de leur valorisation.
 
Dans leurs discours d’ouverture du « Symposium sur la stratégie archéologique et de conservation du site archéologique de Carthage » les deux Directeurs Généraux de l’INP et de l’AMVPPC ont souhaité la bienvenue, à celles et ceux qui ont fait le déplacement à Tunis et en Tunisie à l’occasion de ce « symposium et d’adresser par la même occasion leurs félicitations aux organisateurs tunisiens qui se sont investis dans cette mission pour la concrétisation de cette rencontre qui réunit chercheurs, universitaires de divers horizons autour d’une histoire commune aux confins de la Méditerranée.
 
Ils ont rappelé ensemble que cet événement prouve que les menaces qui ont pesé sur le site, depuis le XIXème siècle et qui avaient motivé l’appel lancé le 19 mai 1972 par le Ministère tunisien de la Culture et l’UNESCO  en vue de sauvegarder le site de Carthage, avait été suivi d’une campagne internationale et l’inscription du site le 26 octobre 1979 sur la liste du patrimoine mondial.
 
Persuadés que ce symposium ira à la recherche de nouvelles propositions, de nouvelles lectures et de nouvelles synthèses pourquoi pas sur cette terre d’Afrique considérer comme une véritable Rome en Afrique (in Africano orbi quasi Roman), ils en attendent des recommandations idoines pour relever les défis.