Laatiri: Nous sommes ravis d’annoncer la création du FRC

Le Ministère des Affaires Culturelles s’est engagé à entreprendre des actions visant à atténuer les impacts négatifs du temps d’arrêt que traverse le secteur culturel. Cela est dû à l’application de mesures préventives visant à limiter la propagation du COVID-19 sur le territoire national, en concertation avec l’ensemble du gouvernement et des acteurs concernés. 

Laatiri: Nous sommes ravis d’annoncer la création du FRC

 
 
Une évaluation interne porte à plus de 700 le nombre de manifestations culturelles annulées ou reportées. L’activité artistique et culturelle est en pause dans l’ensemble du pays. L’ampleur et le caractère inédit de cette crise impose à tout le secteur ainsi qu’à ces acteurs, un ensemble de pertes qui affectent non seulement l’écosystème économique qui entoure chacune de ces manifestations et organisations, et affectent également l’économie tunisienne en général.  
 
C’est pourquoi, et en vertu de notre croyance en la valeur du secteur culturel comme moteur essentiel de l'économie et de la vie des Tunisiens, Madame la Ministre, Chiraz Latiri, affirme sa volonté de trouver une issue à la crise. Le Ministère accompagnera les initiatives et projets culturels pour contribuer à la relance de l’ensemble du secteur, efficacement, et au-delà de la période de crise. 
 
Nous sommes ravis d’annoncer la création du Fonds Relance Culture (FRC), première mesure du Ministère des Affaires Culturelles pour répondre à la crise actuelle. Ce fonds d’urgence dont l’action s’inscrit également dans la durée permettra d’accompagner de manière pérenne la relance économique et sociale de notre secteur. Nous annonçons également que nous avons lancé les procédures nécessaires à sa mise en œuvre.
 
Ce fonds, nous permettra de réunir des contributions financières au profit du secteur culturel en Tunisie, afin de contribuer à la relance de la vie culturelle tout en soutenant activement les efforts de l’ensemble des parties prenantes, y compris les artistes et créateurs, les freelances et opérateurs culturels. 
 
En effet, ce fonds nous permettra d'accompagner de nombreuses institutions et initiatives culturelles touchées par la crise.
 
Une attention particulière sera donc portée sur la transformation digitale, qui aujourd’hui est l’une des alternatives viables permettant d’assurer la continuité de l’offre culturelle en situation de crise et qui participe activement à la circulation du produit culturel tunisien dans le pays et à l’international. Ce fonds visera donc également à financer et accompagner le développement de services culturels et artistiques en ligne.
 
Les contributions rassemblées consisteront en des dons provenant de diverses composantes de la société (particuliers, secteur public et privés, ONG….). D’ailleurs, beaucoup de nos partenaires du secteur privé et de la société civile ont déjà exprimé leur volonté de financer ce fonds et de contribuer au processus de relance auquel nous aspirons.
 
Dans ce contexte, il est important de souligner que l'allocation des fonds sera soumise à des critères déterminés à l'avance, donnant, notamment, la priorité aux individus et institutions les plus fragiles ou les plus affectés par la propagation de la pandémie. 
 
Concernant les formes d’attribution des fonds, nous coordonnerons avec les partenaires sur les différents critères. Ces derniers devront être adaptés aux besoins des institutions et des individus touchés tout en étant conformes aux dispositions administratives et aux capacités de financement disponibles. Ce financement devra être orienté vers une relance structurante des institutions touchées, qui leur permettra d’être plus résilientes, plus digitales et plus durables.