'Ahmed Zghal, des valeurs, du savoir, de l’innovation et une vie au service de la nation'

 “Ahmed Zghal, des valeurs, du savoir, de l’innovation et une vie au service de la nation” est l’intitulé d’un ouvrage collectif qui vient de paraître aux Editions Leaders 2020.

'Ahmed Zghal, des valeurs, du savoir, de l’innovation et une vie au service de la nation'

En 148 pages (en français et en arabe), l’idée de l’ouvrage, réalisé sous la direction de son épouse professeure Riadh Chaabouni Zghal, revient à Adel Kammoun, avec la contribution de Bachir Kammoun qui a réuni de nombreux documents renseignant sur la trajectoire d’Ahmed Zghal et de Taoufik Habaieb qui a mobilisé son équipe et les moyens nécessaires pour que ce livre voit le jour.
 
Illustré d’une large sélection variée de photos en noir et blanc et de nombreux témoignages de ses proches, de ses disciples et de compagnons de route, l’ouvrage est un hommage à la mémoire de l’ancien maire de Sfax longtemps proviseur d’un prestigieux lycée (15 Novembre 1955) et fondateur de la première Association tunisienne de protection de la nature et de l’environnement (APNES).
 
Né le 29 janvier 1924 et décédé le 28 mars 2020, à l’âge de 96 ans, ce militant destourien zitounien doublé de juriste et doté d’une formation à l’ENA est au coeur de ce livre qui s’est voulu un retour sur son richissime parcours.
 
Riche en extraits de ses publications et de ses conférences, et d’évocations de souvenirs, le livre met l’accent sur les vertus d’un homme d’exception qui “dans toutes les activités qu’il avait exercées, il était animé par un souci de progrès, d’amélioration des pratiques d’innovation dans les méthodes” écrit en préface Professeure Zghal.
 
Guidé par ses valeurs, il était toujours du côté des plus faibles…c’était comme s’il affirmait implicitement que des jeunes avaient le droit de s’exprimer et que l’espace éducatif était interdit à d’autres que les éducateurs”.
 
“En tant que président de l’Apnes, poursuit elle, il avait défendu bec et ongles les habitants de Sfax qui souffraient depuis 1952 de la pollution provenant de la SIAPE d’abord, de la NPK ensuite en plus d’autres sources de pollution de l’atmosphère et de la nappe Phréatique…
 
Il avait apporté un plus qu’il s’agisse du domaine de la culture, de l’éducation, du soutien à la révélation et à l’éclosion des talents des jeunes, de l’organisation administrative des lycées, de la municipalité des associations de la protection de l’environnement.