Au sud de la ville, qui s’est développée à l’intérieur du confluent de l’oued Gabès canalisé et de l’oued El Mania, on entamera la visite par le musée des Arts et Traditions populaires, logé dans une ancienne médersa du XVIIe siècle
Une journée à Gabès
La ville portuaire n’a pas perdu son cachet malgré le développement de l’industrie. Tout ici, rappelle la proximité du sud et l’importance de la mer. Première oasis marine, Gabès semble flotter sur un nuage vert bordé de bleu.
Visites : Musée et Mosquée
Au sud de la ville, qui s’est développée à l’intérieur du confluent de l’oued Gabès canalisé et de l’oued El Mania, on entamera la visite par le musée des Arts et Traditions populaires, logé dans une ancienne médersa du XVIIe siècle, expose costumes, parures et modes de vie de la région, notamment des métiers à tisser. On admirera, tout à côté, la mosquée de Sidi Boulbaba, barbier du prophète Mohammed. On gagnera ensuite la palmeraie, véritable attraction de la ville, de préférence en calèche.
Oasis de Gabès
On plongera dans le labyrinthe de l’oasis, où on découvrira un réseau complexe de canaux d’irrigations (seguias). C’est la présence de l’eau savamment distribuée qui donne une luxuriance toute particulière à l’oasis. A l’ombre des palmiers dattiers, se pratique une polyculture étagée. Sous les arbres fruitiers, des plantations maraîchères côtoient des jardins fleuris et des étendues plantes aromatiques et médicinales ainsi que du Henné, spécialité de Gabès. Dans l’oasis se nichent plusieurs villages berbères typiques, tels que : Aïn Zerig, M’Teurch, El Ménara, Nahal, Bou Chemma, Semassa et Chenini.
On atteindra enfin le barrage romain et les sources de l’oued, aménagés pour les loisirs. On se laissera tenter par un hammam pour faire peau neuve. Les vertus des eaux sulfureuses de la région sont connues depuis l’antiquité. Les bains les plus réputés sont ceux de Sidi Abdelkader et de hammam El-Borj.
Rien de tel qu’un bon repas après le bain, dans l’oasis, le restaurant du même nom mérite qu’on goûte à son gigot d’agneau à des prix très doux. Ce sera sans doute l’occasion de se familiariser avec le « legmi », boisson sucrée à base de sève de palmier qui fermente rapidement.
Vieux quartiers de Gabès
Ferdinand de Lesseps avait pensé creuser un isthme à partir de Gabès pour remplir la dépression des chotts d’eau de mer et en changer l’aridité. Un tour dans les vieux quartiers de Gabès donnera une idée de l’atmosphère que connut de Lesseps. Petite Jara, Grande Jara, Jara (centre d’artisanat), El Menzel…sont autant de quartiers où l’âme de la ville est préservée.
Dormir dans une maison d’hôte à Gabès
Un logement en maison d’hôte est une alternative aux classiques propositions hôtelières. Dar Ali Bey, ancienne demeure ottomane, située en plein cœur du "Souk Ejjara", ancien marché aux esclaves, est au cœur de la ville. Depuis l’étage, on peut observer les ventes aux enchères du marché hebdomadaire et les artisans qui vendent chapeaux, couffins, tissages… Pour le dîner, il ne faut pas rater de goûter aux spécialités de « Chez Amor », avenue Bourguiba.
