Les 5 films tunisiens qui ont marqué les esprits dans les années 90

À l'occasion de la 27ème édition des JCC, TUNISIE.co vous a sélectionné 5 films tunisiens qui ont marqué les esprits dans les années 90. 

Les 5 films tunisiens qui ont marqué les esprits dans les années 90

Depuis son apparition, le cinéma tunisien n’a cessé de se développer pour connaître son apogée dans les années 90. Dans le cadre des JCC, TUNISIE.co vous a sélectionné 5 films tunisiens qui ont marqué les esprits pendant les années 90.

Un été à la Goulette 

Réalisé par Férid Boughedir en 1996, ce film parlede l’été 1966 à la Goulette. Youssef le musulman, contrôleur sur le TGM, Jojo le juif, roi du brik à l'œuf, et Giuseppe le catholique, pêcheur sicilien, vivent avec leurs familles dans le même immeuble qui est la propriété du hadj Beji. Les trois hommes sont inséparables en dehors du travail, jusqu’au jour où leurs filles prennent une décision surprenante. 

Halfaouine, l’enfant des terrasses

Sorti en 1990, ce film de Férid Boughedir relate l’histoire de Noura, un enfant issu d’un quartier populaire de la Médina de Tunis, partagé entre plusieurs mondes : celui des hommes, dans les rues, celui des femmes, dont il peut encore partager le hammam, malgré lapuberté qui approche, et celui de son imaginaire, lourd des craintes du passage à la vie d'adulte. 

Les silences du Palais 

Ce film de Moufida Tlatli est sorti en 1994, et parle d’une jeune femme, Alia, qui parcourt un palais en ruines dans la banlieue de Tunis et se souvient de ses quinze ans, lorsque sa mère, Khedija, était en ce même lieu une servante du bey. Alia découvrait alors deux mondes : celui des maîtres, les nantis, et celui des servantes, les corvéables. 

Essaïda

Réalisé en 1996 par Mohamed Zran, ce film relate l’histoire d’Amine, Célèbre artiste peintre vivant à Tunis, la quarantaine, qui prépare une exposition mais traverse une crise de création. Il rencontre Nidal, un adolescent délinquant qui mendie pour subvenir aux besoinsde sa famille, et battu par son père chômeur et alcoolique. Intrigué, Amine suit Nidal jusqu'à Essaïda, quartier populaire de Tunis où réside le jeune homme. Bouleversé par le quartier et ses habitants, Amine décide de s'y installer pour commencer sa nouvelle vie. 

Le Sultan de la Médina 

Réalisé en 1992 par le cinéaste Moncef Dhouib, ce film retrace l’histoire d’une jeune fille prénommée Ramla qui fut forcée d’épouser un homme auquel elle est promise depuis son plus jeune âge et se retrouve emprisonnée dans une chambre d’une auberge à la Médina de Tunis.