La comédienne, assise à une table, nous interroge sur la notion d’étranger, entretenant une réflexion sur le passé et le présent à travers les souvenirs de la Tunisie rapportés par ses proches et l’expérience de ce voyage, dont elle rêvait, effectué avec sa fille en février 2015.
Sur cette table, sont posées des objets liés à l’histoire de sa famille en Tunisie. Elle présentera au public un siège fabriqué par son grand-père ou encore une couverture tissée avec la laine des moutons de la ferme habitée par la famille durant la seconde guerre mondiale à Tébourba…
Près d’elle, sont projetés, des images filmées ainsi qu’un diaporama de photos prises sur place à Tébourba, Bizerte et Tunis. "Ces images ouvrent une fenêtre concrète sur la Tunisie aujourd’hui en lien avec ce dont il est question dans le texte".
Le spectacle se clos de manière tout aussi symbolique, par une offrande au public de dattes farcies et de thé à la menthe, une "spécialité conservée dans ma famille à travers le temps", explique Clyde Chabot. L’acte vient clore le récit de son voyage, mettant fin à « la peur ou le malaise » transmis par sa famille, mais aussi matérialiser la générosité des Tunisiens dans leur accueil.