La femme qui dit Non

L’Istituto Italiano di Cultura de Tunis présente le spectacle théâtrale « LA DONNA CHE DISSE NO (La femme qui dit non) » de Pierpaolo Saraceno, avec Pierpaolo Saraceno et Mariapaola Tedesco.
A l’initiative de l’Istituto Italiano di Cultura de Tunis, la compagnie italienne « Onirika del Sud » met sur scène le spectacle « La donna che disse no (La femme qui dit non) », une œuvre théâtrale inspirée de l’histoire de Franca Viola.

La femme qui dit Non

A l’initiative de l’Istituto Italiano di Cultura de Tunis, la compagnie italienne « Onirika del Sud » met sur scène le spectacle « La donna che disse no (La femme qui dit non) », une œuvre théâtrale inspirée de l’histoire de Franca Viola.
 
Le cas de Franca Viola représente le premier véritable refus du mariage réparateur et est le symbole de l’émancipation des femmes italiennes et de l’évolution civile de l’Italie au cours du deuxième après-guerre.
 
À l’époque, dans l’Italie des années Soixante, selon le code pénal, le crime du viol était considéré comme jamais commis si l’agresseur épousait la victime. Grâce au refus et au courage de Franca Viola, le code pénal sera changé en 1981 pour arriver au 1996 quand le viol sera finalement reconnu du point de vue juridique non seulement comme un crime “contre la morale”, mais également comme un crime “contre la personne”.
 
“La donna che disse no” est écrit et dirigé par Pierpaolo Saraceno, avec Mariapaola Tedesco, et a eu plus de 280 représentations en remportant 9 prix en Italie.
 
Un spectacle unique qui est le fruit d’une observation attentive de la quotidienneté et surtout des anciennes traditions et cultures typiques du Sud de l’Italie, en particulier de la Sicile.
“La voix de Franca Viola a ouvert le chemin pour la liberté des autres femmes, pour vaincre la loi du patriarcat”, a déclaré Pierpaolo Saraceno.
 
Le 27 novembre 2019 à 10h00, une rencontre aura lieu à l’Institut Supérieur des Langues de Tunis El Manar avec les étudiants pour parler de la figure de Franca Viola et des conséquences juridiques de son choix de s’opposer au mariage réparateur, mais aussi pour comprendre la manière dont un spectacle est conçu et pour approfondir l’utilisation de la langue et du dialecte dans une pièce théâtrale.
 
Pendant la rencontre, des scènes du spectacle seront représentées et le sujet sera approfondi à travers un débat avec les étudiants.
 
Le 28 novembre 2019 à 19h30 le spectacle sera représenté, en langue originale avec surtitres en français, sur la scène du Théâtre Le 4ème Art à Tunis.
 
S.D