Séparés par le coronavirus, les couples vont pouvoir se retrouver

A partir du 1er septembre, les couples séparés par la fermeture des frontières pourront introduire des demandes de visas pour des visites de COURT séjour afin de se retrouver en Belgique.

 

Cette possibilité vient s’ajouter à la reprise des visas de regroupement familial ou en vue de mariage ou de cohabitation, dont le but est une installation de LONGUE durée en Belgique.

 

Les visites de ressortissants tunisiens à un conjoint ou un partenaire enregistré, résidant en Belgique, seront autorisées quand les conjoints ou les partenaires enregistrés vivent séparés.

 

Les visites de ressortissants tunisiens auprès d’un partenaire non enregistré qui ne vit pas sous le même toit (un partenaire de fait donc), résidant en Belgique, seront également autorisées. Dans ce cas, le caractère durable et stable de la relation devra être démontré de la façon suivante :

 

- soit les partenaires prouvent avoir habité ensemble de façon interrompue en Belgique ou dans un autre pays pendant au moins un an avant l’introduction de la demande ;

 

- soit les partenaires prouvent qu’ils se connaissent depuis au moins deux ans avant l’introduction de la demande et prouvent qu’ils entretenaient des contacts réguliers par téléphone, par échange de lettres ou de courriers électroniques et qu’il se sont rencontrés trois fois au cours des deux années précédant la demande pour une durée totale ou supérieure de 45 jours;

 

- soit les partenaires ont un enfant commun.

 

Dans tous les cas, les conditions habituelles d’entrée sur le territoire Schengen pour un court séjour devront être remplies, à savoir : garanties de retour et couverture financière du séjour. Si le but du voyage est une installation en Belgique, c’est un visa de longue durée qui devra être demandé avant le voyage (visa de regroupement familial ou en vue de mariage ou de cohabitation).

 

Les voyages des ressortissants belges vers la Tunisie restent actuellement impossibles en raison de la situation sanitaire (classement de la Belgique en « rouge » par les autorités tunisiennes), sauf pour les personnes qui ont aussi la nationalité tunisienne ou qui résident en Tunisie.