Sous la houlette du chorégraphe Imed Jemâa, le Festival «Danse à l’île» s’est implanté l’année dernière, né de l’envie de créer autrement en s’appuyant sur les potentialités vives de la chorégraphie locales et contemporaine.
Ce Festival se veut accessible autant au large public, qu’aux professionnels et amateurs sélectifs, l’un de ses nombreux mobiles est de décentraliser les événements trop souvent concentrés dans la Capitale.
Promouvoir les Arts vivants dans les régions est une nécessité pour réduire les écarts entre les régions et la Capitale en matière de culture, soulignent les organisateurs de cette manifestation.
Créer en région, c’est installer une plateforme pour partager une même conception, une même passion. Aussi, ajoutent-ils, ce festival vient combler un vide dans l’île qui ne manque pas de potentialités mais d’espaces consacrés à la chorégraphie et à la danse contemporaine, danse sous entend toutes formes associées à l’élaboration de spectacles, danse, vidéos, musique etc.
Dans sa première édition «Danse à l’Ile» a rencontré un accueil enthousiaste. L’atout de cet événement majeur repose sur la rencontre des différentes personnalités artistiques présentes.
La session 2012, se décline sur 4 jours du jeudi 24 au dimanche 27 mai et présente 9 spectacles de danse contemporaine, 3 nouvelles créations, 3 spectacles de danse et musique, une projection vidéo, un atelier et stage de danse.
Le programme
Jeudi 24 mai
Ouverture et présentation du festival : Dancing, Spectacle de Karim Touwayma (30mn)
Dyéri, Imed Jemâa (durée 45mn)
Hang, par les danseurs du Centre de chorégraphie méditerranéenne, (10mn)
Vendredi 25 mai
Meilleur raison, solo dansé par Karim Touwayma (14mn)
Nafak, de Marwan Errorouine (40mn)
Je ne me reconnais plus (solo dansé par Salim Ben Safia(18mn)
Samedi 26 mai
Chorégraphie, Film de danse, réalisation Imed Jemâa A Part, solo dansé par Yasmine Khediri (15mn)
Nhar Rah, spectacle de Imed Jemâa (50mn)
Dimanche 27 mai
Barania, danse et musique avec Monique Akkari Y’a-t-il un metteur en scène dans la salle, par Imed Jemâa et Meriem Skett, de Wajdi Gagui (35 mn)