Le musée écologique de Zaghouan a abrité, samedi matin une journée d’étude autour des bienfaits médicaux et de la détermination de l’origine agricole de l’églantier (Nesri).
Le musée écologique de Zaghouan a abrité, samedi matin une journée d’étude autour des bienfaits médicaux et de la détermination de l’origine agricole de l’églantier (Nesri).
Cette manifestation est initiée par le commissariat régional de développement agricole avec la collaboration de l’Association Nesri pour les activités culturelles, dans le cadre du festival annuel du Nesri de la région.
Le président du comité de l’association du festival du Nesri a souligné, à cette occasion, que cette manifestation oeuvre, notamment à travers les conférences et les forums à préserver et développer l’églantier, afin que cette plante réalise le rayonnement espéré, à l’intérieur du pays et à l’étranger.
Deux interventions ont été effectuées, au cours de la journée d’études. La première a porté sur la situation et les perspectives de l’églantier, dans le gouvernorat de Zaghouan, dans laquelle, le chef du service de l’orientation et de la promotion de la production agricole du CRDA de la région a donné un aperçu sur l’églantier, les techniques de sa plantation et ses bienfaits. Il a appelé les médecins et les pharmaciens à accorder davantage d’intérêt à l’eau et à l’huile d’églantine, pour les usages médicaux, et à encourager la recherche autour des composantes de cette plante.
«L’origine de l’églantier» a fait l’objet de la deuxième intervention donné par le représentant de l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle. L’intervenant a insisté sur la nécessité d’accorder un déterminant à l’églantier, afin de préserver les droits de l’agriculteur et les spécificités de cette plante, dans la région, comme c’est le cas pour les «grenades de Gabès», les «pommes de Sbiba», les «figues de barbarie de Zalfane» et les «maltaises du Cap Bon».
Par ailleurs, des producteurs d’églantiers ont présenté leurs expériences. Ils ont tiré la sonnette d’alarme sur l’avenir de cette plante, par crainte que des intrus lui fassent perdre sa qualité et son cachet spécial.