Soufiane Tekaya, Ministre du Tourisme, a affirmé lors du Séminaire National consacré aux cahiers des charges des hébergements alternatifs, que ce secteur représente une réelle opportunité pour renforcer le tourisme intérieur, créer des emplois et dynamiser les régions rurales et sahariennes.
Soufiane Tekaya annonce une nouvelle ère pour les hébergements alternatifs en Tunisie
« Nous voulons parler de développement, de création d’emplois et surtout d’encouragement des jeunes à investir dans cette voie, notamment dans les zones intérieures, les régions sahariennes, les forêts, les oasis et le nord-ouest », a-t-il déclaré avec détermination.
Il a souligné que cette initiative s’inscrit dans une stratégie nationale inclusive, avec la participation active de toutes les parties prenantes, y compris les ministères concernés, les représentants régionaux du tourisme, les gouverneurs, et les commissions techniques. « Il y a un consensus total, un engagement commun et une volonté de simplifier les procédures administratives pour faciliter l’investissement dans ce secteur », a-t-il ajouté.
Le ministre a également évoqué le lancement imminent d'une plateforme numérique permettant aux acteurs du secteur de s'enregistrer et de formaliser leurs activités, précisant que « le projet est prêt depuis mars, mais nous avons accordé un délai supplémentaire pour approfondir la concertation à l’échelle régionale ».
Il a rappelé que l’objectif principal de cette démarche est de faire du tourisme alternatif un levier de développement régional, en misant sur les startups, les initiatives individuelles et l’innovation locale. Il a d’ailleurs mentionné le succès du premier salon du tourisme saharien à Tozeur, qui a attiré plus de 600 participants alors que les organisateurs n’en attendaient que 300.
Enfin, M. Tekaya a salué la dynamique actuelle du tourisme local et international, marquée par le retour des vols charters depuis l’Allemagne et la Tchéquie dès le 5 avril, et le lancement d'une vaste campagne promotionnelle en Europe dans 16 pays et 14 langues, en collaboration avec les ambassades et les représentations tunisiennes à l’étranger.
« Nous voulons aller plus loin, atteindre de nouveaux records, et positionner durablement la destination tunisienne comme une référence en matière de tourisme durable et alternatif », a conclu le ministre.
