Le comportement humain à travers l’étude scientifique mais aussi à travers l’œil de l’artiste… c’est de cette manière qu’on pourrait définir l’événement accueilli par la Maison de l’Image.
Le comportement humain à travers l’étude scientifique mais aussi à travers l’œil de l’artiste… c’est de cette manière qu’on pourrait définir l’événement accueilli par la Maison de l’Image.
D'abord, il ya eu la présentation du livre « Les jeunes de Douar Hicher et d’Ettahdamen », dirigé par Olfa Lamloum et Mohamed Ali Ben Zina avec la participation de Ridha Ben Amor, Imed Melliti et Hayet Moussa.
Déjà exposés au cours d’une conférence de presse, les résultats préliminaires de cette enquête ont tracé les grands axes autour desquels s’articule l’ouvrage. Ouvrage qui a fini par prendre forme et qui est en vente à l’heure actuelle après avoir été présenté au public hier.
Une des valeurs ajoutées de cet ouvrage, tel qu’introduit par Olfa Lamloum, est la matière inédite collectée dans le livre qui n’a pu être traitée dans sa totalité.
Le Livre :
« Edité par International Alert avec le soutien du Foreign & Commonwealth Office (FCO), cet ouvrage propose un autre point de vue sur les jeunes des quartiers populaires de Douar Hicher et d’Ettadhamen à travers une enquête quantitative et qualitative tout à fait inédite réalisée sous la direction de Olfa Lamloum et Mohamed Ali Ben Zina et avec les contributions de Ridha Ben Amor, Imed Melliti et Hayet Moussa.
S’écartant de la construction médiatique dominante, qui réduit Douar Hicher et Ettadhamen à des foyers de « violence salafiste », ce livre offre un nouveau regard sur ces jeunes, restituant leur vie sociale dans toute sa complexité et leur offrant l’occasion de se présenter par eux-mêmes. Il donne ainsi à voir et à comprendre leurs conduites de vie et rend compte des logiques familiales, territoriales, sociales, politiques et religieuses qui sous-tendent leur existence.
Plus qu'une étude détaillée, une mise en lumière d'une certaine Tunisie d'aujourd'hui, largement méconnue voire délibérément ignorée ».
Ensuite, les visiteurs de la Maison de l’Image ont pu, hier, découvrir le travail de Francis Hugh qui s’apparente au livre en proposant un regard différent sur des scènes de la vie quotidienne.
Callum Francis Hugh, dont le vernissage a eu lieu la Maison de l’Image, est un photographe anglais autodidacte qui s’est intéressé à divers sujets durant son séjour en Tunisie. Les visiteurs ont ainsi pu découvrir sa perception de la Tunisie à travers son objectif qui a capturé des scènes et des regards expressif et marquants…
Francis Hugh :
« Basé à Tunis depuis l’été 2011, Callum Francis Hugh est un photographe anglais autodidacte, Tout au long de ses voyages en Amérique du Sud ou en Moyen Orient, il s’est investi dans une approche de proximité allant jusqu’à apprendre la langue arabe au fil de ses séjours au Yémen, en Syrie, en Jordanie et au Liban.
Attiré par les brusques et irréversibles changements survenus dans la région après le soulèvement populaire en Tunisie, il s’y installe. Du reportage documentaire télévisuel avec Free Reporters au journalisme multimédia avec le blog collectif Nawaat, il y multiplie les expériences. Focalisé à capter des moments d’une profonde intimité, son objectif s’est intéressé à divers sujets complexes, du désespoir des migrants tunisiens de Lampedusa à la pénurie d’eau du sud tunisien ».
Voici plus de détails en vidéo :