Le tourisme alternatif, nouveau cheval de bataille du ministère du Tourisme

Le tourisme alternatif - nouveau cheval de bataille du ministère du Tourisme - offre de nouveaux produits répondant à une demande de plus en plus accrue, a déclaré Habib Ammar, ministre du Tourisme et de l'Artisanat dans une interview accordée à TourMag.

Le tourisme alternatif, nouveau cheval de bataille du ministère du Tourisme

Verdure à perte de vue, produits locaux uniques, air frais et plages singulières, la région du nord-ouest, en particulier le gouvernorat de Jendouba, reste l’une des zones les plus riches au niveau environnemental. Des spécificités et des caractéristiques qui en feraient une destination de tourisme alternatif de premier choix.
 
''Notre stratégie est bien claire : renforcer et mettre à niveau le tourisme balnéaire, diversifier le produit touristique et promouvoir le tourisme alternatif (rural, saharien, sportif, de plaisance, golf, etc.)., explique Habib Ammar .
 
En effet, selon la meme source, "toutes les études ont conclu qu’il faut faire évoluer le modèle touristique actuel mono-produit basé essentiellement sur le balnéaire saisonnier. Il faut, un tourisme complémentaire pour prolonger et étaler la saison à travers la diversification du produit touristique tunisien.
 
Les gites ruraux et maisons d’hôtes font partie de cette nouvelle offre à promouvoir et à encourager surtout qu’elle crée une valeur ajoutée et des emplois dans plusieurs zones, dont celles de l’intérieur du pays.
 
"Il faut valoriser le tourisme alternatif à Tabarka et la zone dans son ensemble"
 
L’administration du tourisme fournira l’assistance, l’encadrement et le soutien nécessaires aux promoteurs souvent heurtés à la rigidité des lois et la lenteur des procédures administratives.
 
La force des projets proposés c'est qu’ils ne dépendent ni de la mer ni de la saison et permettent surtout la création d’emplois et d’une dynamique dans ces régions.
 
Nous avons, dans ce cadre, organisé une réunion de travail avec la Ministre de l’Agriculture pour soulever toutes les problématiques qui entravent la réalisation de ces projets, considérés comme des piliers pour le développement rural et création d’emploi.''
 
Que faire pour promouvoir Tabarka qui en dépit de ses nombreux atouts reste enclavée, un peu oubliée, à trois heures de route de l’aéroport de Tunis Carthage ?
 
'' Tabarka est une région très riche en patrimoine naturel, historique et culturel. Cependant, ce potentiel n’est aucunement exploité comme il se doit. Il faut, dans ce contexte, valoriser le tourisme alternatif et la zone dans son ensemble.
 
Il y a aussi le problème des hôtels fermés. Il faut trouver des repreneurs pour qu’ils puissent à nouveau ouvrir pour renforcer davantage l’infrastructure hôtelière dans la région. Il faut, également, améliorer l’infrastructure et les routes afin de faciliter l’accès à la région.
 
La région du Nord-Ouest, en général, et de Tabarka, en particulier, regorge d’atouts naturels indéniables. L’existence d’un aéroport international avec une meilleure accessibilité par route (amélioration de l’infrastructure) sont de nature à désenclaver la région entière.
 
Les services du Ministère, en collaboration avec les parties concernées, ne lésineront sur aucun effort pour encourager l’investissement touristique dans la région et lui permettre de devenir un pôle économique.""