Pour les prochaines années, la Tunisie amorce donc un nouveau virage, qui accorde une place de choix au tourisme intérieur.
Nous voulons également que le tourisme saharien soit un produit à part entière, et non auxiliaire. Nous souhaitons par ailleurs accélérer la diversification de notre produit, notamment pour étaler la saison au-delà des quatre mois d’été. La thalassothérapie est déjà un succès, ajoute Habib Ammar.
En revanche, selon lui, le golf, le tourisme culturel, le tourisme responsable et authentique ont un potentiel inexploité. L’événementiel et les congrès doivent être renforcés, puisque nous sommes proches de toutes les capitales européennes. Nous devons développer les hébergements alternatifs tels que les gîtes ruraux, les maisons d’hôtes, les meublés, les campings.
Les hébergements économiques nous permettront de cibler la clientèle familiale tunisienne. Le tourisme sera un moteur pour créer des emplois non seulement dans les zones côtières mais aussi dans toutes les régions du pays, explique le ministre du tourisme.