Haroun, et s'il ne vous restait plus que trois heures à vivre ...

Haroun, et s'il ne vous restait plus que trois heures à vivre ...

Après une pièce de théâtre tunisienne (quoique d’inspiration française), le festival du rire a enchainé avec le deuxième rendez-vous avec le spectacle du jeune humoriste français, Haroun, et dont la première partie a été assurée par Wary Nichen. Ses histoires ont su tourner en dérision des sujets sensibles comme être d’origine algérienne en France, avec ce que cela évoque comme racisme et différence de mentalité.

Haroun est ensuite monté sur scène pour prendre le relais. Le public était surpris de l’entendre raconter aussi légèrement des sujets aussi graves comme la guerre, le terrorisme ou le racisme. Avec subtilité et finesse, l’artiste autodidacte a peigné les maux sociaux avec un humour, certes noir mais irrésistible.

Le spectacle a été également agrémenté par une interactivité avec le public. Ce dernier a fourni des réponses étonnement drôles à la question pourtant existentielle de Haroun: "Et s'il ne vous restait plus que trois heures à vivre, que feriez-vous ?"

Le seul souci qui avait un peu gâché la prestation de Haroun, c’était une difficulté perçue chez plusieurs spectateurs à écouter distinctement ses paroles à cause d’une diction trop rapide et un manque d’articulation.