En photos : Soirée Sarah McCoy et Charlie Winston pour le final du Jazz à Carthage

Ecouter Sarah McCoy c’est comme regarder un film noir, un peu extravagant qui au lieu d’avoir une musique angoissante en tant que bande sonore a des tubes pop. C’est désarçonnant et scotchant.

En photos : Soirée Sarah McCoy et Charlie Winston pour le final du Jazz à Carthage

Quand elle chante, elle fait remonter le souvenir des plus grandes douleurs enfouies bien profond, qui soudain explosent à la surface en musique, que du vrai, du brut, sans fioritures.
 
A elle toute seule, c’est une thérapie.
 
Du blues sauvage, de la soul rock et du jazz violent sont les ingrédients de la potion magique  dont elle a le secret et qui fait frissonner, puis trembler et qui va habiter dans votre tête pour les semaines à venir.
 
Ses déchirures sont comme un pavé qu’elle balance à la figure et qu’on se prend de plein fouet, et pourtant, on ne veut en rater aucune miette.
On ne sort pas indemne d’un concert de Sarah McCoy.
 
Après la déferlante Sarah McCoy, on se remet de nos émotions avec la musique chaleureuse, à la grâce décontractée de Charlie Winston.
Charlie Winston, l’homme au chapeau qui avait affolé tous les charts avec «Like a Hobo» a fait du chemin depuis. Il a gardé le côté léger, festif et ensoleillé avec des musiques qui sentent bon le sable fin et les plages ensoleillées mais a gagné en profondeur et en intensité.
 
Charlie nous fait naviguer entre jazz, folk, électro pop, électro-vintage, et jazz cool, avec son élégance inimitable et une voix d’une pureté bluffante.
Le folk pop est le terreau dans lequel l’artiste fait pousser ses mélodies qui sans avoir l’air d’y toucher bouleversent nos sens, tout en douceur.
Une magnifique soirée pour clore l’épisode 14 de Jazz à Carthage en beauté.