La cérémonie de clôture de la 2e session des Journées chorégraphiques de Carthage a eu lieu le jeudi 20 juin 2019 à l'Opéra Théâtre de la Ville de la Culture.
En photos : Clôture de la 2ème session des Journées Chorégraphiques de Carthage
La cérémonie de clôture était très élégante et a été présentée par Habib Trabelsi, qui a ouvert la soirée en invitant la directrice de la 2e session des Journées chorégraphiques de Carthage, Mme Mariem Gallouz, à se rendre sur la scène de l’opéra pour prononcer un discours. elle a déclaré que la Tunisie avait connu une semaine exceptionnelle durant les Journées chorégraphiques de Carthage, une semaine joyeusement remplie de danse, d'art et de chorégraphie. Elle a également déclaré: "Au cours de ces journées, la Tunisie est devenue un corps uni, un corps d'art et de souvenirs et les rues tunisiennes sont devenues un espace pour partager la joie et le bonheur".
Mariem Gallouz a également évoqué le slogan du festival "Aucune danse sans dignité pour les corps", soulignant que les corps dansants représentaient une production politique et sociale et que toute forme de domination, de censure ou de violence endommagerait le langage de l'expression artistique.
Elle a également salué la présence d'invités arabes à cette session des Journées chorégraphiques de Carthage: "Nous espérons voir ce festival devenir un espace de communication entre les artistes arabes".
Après plus de 30 danses au cours de la semaine, la cérémonie de clôture des Journées chorégraphiques de Carthage a eu lieu avec le chorégraphe tunisien Radhouen Elmeddeb et son spectacle «Le lac des cygnes», produit par le Ballet national de l'Opéra. Pour présenter le spectacle, Mariem Gallouz a déclaré: "Le lac des cygnes" a déjà été présenté en plusieurs versions et nous sommes fiers de présenter celui de l'artiste tunisien vivant à l'étranger, Radhouen Elmeddeb ".
«Le lac des cygnes» est l'un des chefs-d'œuvre du musicien russe Tchaïkovski qu'il a composé en 1887. Il comprend quatre actes et a été joué pour la première fois au théâtre Bolchoï de Moscou en mars 1887 avec «Marius Pittipa» en tant que concepteur de danse. Il reste jusqu'à aujourd'hui une source d'inspiration pour les chorégraphes du monde entier. Radhouen Elmeddeb a présenté avec succès sa propre vision du «lac des cygnes», réunissant deux cultures différentes et créant des images poétiques et fictives.
