Cérémonie de clôture et Palmarès du festival Manarat

Le festival du cinéma méditerranéen Manarat dans sa deuxième édition a été clôturé le dimanche 7 juillet soir dans une cérémonie festive à laquelle ont été conviés nombre de célébrités du monde du cinéma et de la culture en général en Tunisie et dans le bassin méditerrané, outre les partenaires de ce festival.

Cérémonie de clôture et Palmarès du festival Manarat

La cérémonie a été ouverte par deux chansons interprétées par le grand musicien tunisien Lotfi Bouchnak. Des allocutions de Dora Bouchoucha, directrice du festival, Chiraz Latiri, directrice générale du CNCI et Sophie Renaud, directrice de l’Institut français de Tunisie, ont suivi, avant de céder la place aux membres du jury afin d’annoncer les lauréats des prix attribués.

Le palmarès se détaille comme suit :

 

PRIX SPECIAL DU JURY #Manarat 2019 : La Balançoire

C’est un film qui montre les derniers jours d’un couple, une histoire de mort et d’amour, de vieillesse et de mémoire. Il provoque une émotion forte, déstabilise par son ambiguïté. Il nous interpelle sur des questions aux réponses divergentes : faut-il tout filmer ? Peut-on tout filmer ?

Où s’arrête la liberté Où commence l’indécent ? Où commence le déni au nom du respect ? C’est ce en quoi ce film nous a interpellés. Nous y saluons une formidable histoire d’amour, à la fin. Le jury accorde la mention spéciale pour le film documentaire « La Balançoire » de Cyril Aris.

 

MEILLEURE INTERPRETATION #Manarat 2019 : Yannis Drakopoulos

Pour sa performance magistrale, pour un rôle difficile à incarner,

Cet acteur a réussi à nous faire basculer entre le monde de l'absurde et la comédie noire dans un film qui raconte l'histoire d'un homme à la recherche de la plus grande pitié qui soit.

Le prix de la Meilleure Interprétation revient à Yannis Drakopoulos

 

MANAR D'OR #Manarat 2019 : « Petra » de Jaime Rosales

Une tragédie grecque sous un ciel espagnol. Une maitrise de la mise en scène, une narration surprenante, une histoire qui laisse une place intrigante au spectateur. Un film à la beauté sauvage. Autant de raisons qui ont décidé le jury à décerner, à l’unanimité, le prix du meilleur film, le Manar d’or à « Petra » de Jaime Rosales.

 

La cérémonie a été clôturée par la projection du court métrage Brotherhood de Meryam Joobeur.