Tahar Cheriaa à l’ombre du Baobab, Quand TV5Monde rend hommage à l'homme du cinéma

Après une projection le 1er novembre, le film d’une durée de 71 minutes sera rediffusé le lundi 9 novembre à 13h25, informe l’Institut Français de Tunisie (IFT).

 

Le film sorti en 2015 retrace le portrait de Tahar Chériaa, père incontestable du panafricanisme cinématographique et fondateur des Journées Cinématographiques de Carthage, premier festival de cinéma en Afrique et dans le monde arabe (1966).

 

C’est aussi l’histoire de son amitié avec les pionniers du cinéma en Afrique comme Sembéne Ousmane, Tawfik Salah, Timité Bassori, Moustapha Alassane et tant d’autres qui, au lendemain des indépendances, ont déployé toute leur énergie pour l’émergence d’une industrie cinématographique au service du cinéma d’auteur en Afrique. et tracer la voie pour des cinématographies africaines, capables de contribuer à la modernisation du continent, en prenant en charge sa propre image, dans la dignité et le respect de soi

 

Né en 1957 à Sousse (Tunisie), Mohamed Challouf a étudie à l’Università Italiana per Stranieri à Pérouse en Italie.

 

En 1983, il crée avec un groupe d’amis le Giornate del Cinema Africano di Perugia, premier festival dédié au cinéma africain en Italie et y assure la direction artistique jusqu’à 1994.

 

Depuis 1990, il organise la manifestation culturelle Le Ultime Carovane, une initiative multidisciplinaire dédiée à la promotion des cultures du continent africain.

 

En 1992, il publie son premier livre photographique Les Enfants du Sud, hommage à l’enfance en Afrique, dont les photos ont été exposées dans une trentaine de villes d’Afrique et d’Europe.

 

Il collabore à plusieurs festivals, dont : Les Journées Cinématographiques de Carthage Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO), Festival del Cinéma Africano, d’Asia e d’America Latina di Milano, Festival International du Film Locarno, etc. Il a réalisé et produit également plusieurs films.

 

TAP