Ouverture de la 5ème édition des Journées Chorégraphiques de Carthage

Samedi soir sur la scène du théâtre des régions de la cité de la culture Chedli Klibi, s’est ouverte la 5ème édition des JCOC, une édition qui promets des découvertes, des rencontres, des échanges et des collaborations futures.

Ouverture de la 5ème édition des Journées Chorégraphiques de Carthage

La cérémonie a débuté avec une performance musicale spécialement montée à l’occasion par le trio Imed Alibi, Kel assouf et Michel Marre qui a inspiré le danseur et chorégraphe Salia Sanou une performance dédiée à l’Afrique.

Le discours du directeur de cette édition Sélim Ben Safia a tenu à souligner l’importance de la transmission dans cet art si délicat qui invente son langage et dépeint ses pourtours.il a tenu aussi à rappeler les axes de sa programmation, ses points forts et les questions qui y seront débattues.

« 5 ans que l’aventure continue grâce à des personnes présentes ici ce soir et d’autres absentes, mais qui nous soutiennent et nous encouragent.

La transmission c’est le concept qui nous unit aujourd’hui. La transmission on la retrouve entre les équipes qui travaillent au sein du festival, avec les danseurs et les acteurs culturels publics et privés dans ce secteur. En Tunisie et de par le monde, ceux qui nous ont poussés à chaque fois à donner le meilleur de nous-mêmes. Pour toutes ces raisons, nous avons voulu que la transmission soit le maillon de cette édition.De là commence notre histoire » s’exprime-t-il avec émotion.

Un fervent hommage a été également rendu à Houria AbdelKefi, grande dame de la culture, journaliste, auteure et marraine de plus d’une génération de danseurs et danseuses. un sourire bienveillant, sens de l’écoute, passion, dévotion et beaucoup d’amour en revendre.

Un bouquet, une émotion et beaucoup de reconnaissance.
Madame la ministre des affaires culturelles Dr. Hayet Germessi Getat a déclaré ouverture, par son discours la 5ème édition des Journées chorégraphiques de Carthage en précisant que Cet événement occupe une place spéciale parmi les événements artistiques et culturels de notre pays. Il vise à promouvoir la chorégraphie et à la rapprocher de nouveaux publics.
Elle a ajouté que la chorégraphie est un art unique qui combine diverses formes de créativité : danse, théâtre, musique et arts du spectacle. Elle utilise le corps comme médium pour créer des compositions artistiques expressives et visuellement époustouflantes.
Et que le Ministère des Affaires Culturelles continuera de soutenir les Journées Chorégraphiques de Carthage, reconnaissant l'importance de promouvoir la culture de la danse, en particulier auprès des jeunes et des talents émergents.

« Cet engagement renforce la décentralisation culturelle et défend les droits culturels de tout un chacun. Et Nous soutenons également l'initiative du festival d'embrasser la décentralisation, dédiant cette année des performances au site archéologique de Thuburbo Majus à El Fahs, et organisant des ateliers pour les jeunes de la région » conclut-elle.

Place à la danse avec « Archipel » projet monté par le Ballet de l’Opéra de Tunis qui a collaboré avec le conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris pour nous présenter ce spectacle dirigé par Mathilde Monnier coproduit par le Théâtre de l’Opéra de Tunis et l’Institut Français de Tunisie. Archipel rassemble une trentaine de danseurs tunisiens et français autour d’une identité, un vocabulaire et une écriture qui cherchent les points de rencontre et complémentarité. Un travail intense de précision et de physique pour une parfaite synchronisation qui respecte les individualités et leur désir de vouloir trouver des combinaisons qui les rassemblent.