Une étoile du monde arabe a transcendé le ciel de Hammamet.
Une étoile du monde arabe a transcendé le ciel de Hammamet.
Il chante en arabe et ilest connue pour son charisme et sa voix puissante. Un public dense s'est emparé de la rue des heures avant 22h pour l'applaudir dans son théâtre préféré. Trêve de mystère : Il s'agit bien de Ramy Ayach.
Star de la pop arabe depuis plus de 25 ans, l'icône a enregistré Sold Out un mois avant le démarrage de cette 58ème édition du festival de la ville. En 2024 et avec Carole Samaha, les deux stars ont été proches de leur public, soigneux, chaleureux et exceptionnellement généreux. Le Liban ayant fait partie des pays très présents lors du soixantenaire du festival.
L'excitation collective des spectateurs agit comme un raz de marée qui s'abat sur le lieu. Une immense vague sonore qui fait bouger les silhouettes et libère les voix en chœur pendant presque 19 titres enchaînés. Le 1er août est sans aucun doute vécu autrement par les festivaliers sur place.
Avec son romantisme amplement prôné, la popstar ouvre le marathon des tubes inédits, des anciens qui l'ont façonné ou des reprises. "Kesset Hob" a fait fondre le cœur des mélomanes.
"Ya msahher Aini", "Afrah Fiki", "Khalini Maak" ou encore "Mabrouk" ont retenti. La puissance des textes musicaux donne du baume au cœur à des auditeurs fidèles, attachés à un parcours singulier, vieux de trois décennies. Des paroles justes, accessibles, expressives qui adoucissent ou font bouger les fans au Liban, en Tunisie et dans le monde arabe. Ce soir, ce sont les 1000 spectateurs présents qui sont conquis par un répertoire pop-Jazz arabe très moderne.
Accompagné par des musiciens tunisiens et entouré d'une troupe égyptienne dirigée par le Maestro Mostafa Mahmoud, le concert dépasse les espérances. Ramy Ayach tisse un show fort esthétique, visuel et surtout musical de par le jeu habile du saxophoniste et du violoniste. "Echtaktellak", "Ahla bel Jamal" ou encore "Raea fi hobbak Raea" ont été chantés à la demande des fans.
Son amour pour la Tunisie, Ramy Ayach le crie haut et fort : "Je souhaite la paix à ce pays et la sérénité à son peuple dont je fais presque partie à force de venir me produire ici. La sensibilité du public tunisien est unique". Conclut-il.
La prochaine soirée est tout aussi tunisienne, arabe et unique : Yosra Mahnouch s'apprête à s'emparer de la scène le temps d'un concert musical attendu pour la soirée du 2 août 2024, l'avant-dernière de la saison.