TakhaYal : Le Festival de la Chanson Tunisienne célèbre nos racines et notre futur à travers une symphonie unique

Dans cette recherche musicale, basée sur le roman de Mohsen Ben Nefissa, « Demain... jour du jugement », Karim Thlibi explore les chants et les airs de notre héritage musical, sur fond d'un traitement psycho-mélodique.

TakhaYal : Le Festival de la Chanson Tunisienne célèbre nos racines et notre futur à travers une symphonie unique

 

Dans cet esprit, le spectacle proposé, en cette soirée d'ouverture du samedi 8 mars 2025, est formé d'une vingtaine de compositions, l'une distincte de l'autre, où le spectateur est appelé à vivre différentes situations et des états d'âme diverses.

Des impressions que l'on ressent à travers le chant, le jeu instrumental, le chœur, les rythmes et autres mélodies, sur fond d'images projetées présentant des environnements divers, formés de cette nature abandonnée, de ces camps désertés, de ces wagons en ferraille ou ces lieux en délabrement... Mais aussi de ce jeu d'images synthétisées, ces couleurs, ces formes symboliques, ces nébuleuses ou cette aurore si expressive. Un kinescope de Abdelhamid Bouchnak, Rami Jarboui et Hachem Souilah, lumières de Sabri Atrous sur une mise enscène théâtrale de Oualid Daghsni.

Et si le spectacle est intitulé « TakhaYal », c'est bien pour laisser à chacun d'imaginer l'histoire vécue ou telle que imagée sur la base de ces voix en alto ou en contralto, de ces complaintes musicales, de ce jeu instrumental de l'orchestre et individuel.

Car au sein de l'imposant orchestre dirigé par Mohamed Bouslama, tous les instruments étaient au menu pour agrémenter cette œuvre de Karim Thlibi, entre « naï », flûtes, guitare, piano, tambours et caisse, « tabla » et « bendir », trombone, violons et violoncelles, etc. Rien n'y manquait.

A cela s'ajoutent les voix des Naï Barghouthi, Cyrine Harabi, Hassine Ben Miloud, Sabeur Radhouani, en plus de la contribution de Zied Zouari, Hamdi Jammoussi, Nasreddine Chebli et Louay Soltani.