À l’intérieur de l’hémicycle, et sur l’écran de la salle, l’affiche du festival et des différents partenaires ont été projetés sur fond de chants engagés, suivis d’un compte-à-rebours qui donna le signal à cette ouverture.
Après l’hymne national, le spot du FIFEJ est diffusé et dont les images présentent cet aspect désolant du paysage à Gaza la martyre, résultat de l’agression sauvage jamais vécue par l’humanité par ces bombardements criminels de l’entité sioniste. Toutefois, l’espoir est permis pour un lendemain meilleur pour se remettre debout et reconstruire grâce, entre autres, à l’apport de l’image et du cinéma et ce qu’ils peuvent engendrer comme aspirations positives…
Suite à quoi, Khouloud Mabrouk se chargera de présenter les différentes parties de cette cérémonie, en donnant d’abord la parole au président du festival, Aymen Jelili, qui improvisa un speech remerciant tous ceux qui ont aidé à la renaissance du FIFEJ, après une éclipse de cinq ans, promettant, avec l’aide et la contribution de tous, y compris le large public, à redonner à cet important rendez-vous cinématographique la place qui lui revient de par son passé et son apport à la promotion de l’acte cinématographique sous tous ses aspects.
Une cérémonie qui a été accompagnée par une traductrice à l’intention des malentendants usant du langage des signes pour la circonstance.
La parole fut donnée ensuite à M. Hassen Alilech, président de l’Association du FIFEJ, qui rappela que ce festival a vu le jour en 1991 et qu’il a vu passer de grands noms du cinéma. D’autre part, M. Alilech a tenu à préciser que son association a poursuivi ses activités dans le domaine du 7ᵉ Art, même durant la trêve du festival, particulièrement dans les institutions éducatives, et ce, dans le cadre du programme de formation continue par l’image, en organisant des ateliers à l’intention des élèves, en collaboration avec le ministère de l’Éducation entre autres.
Après quoi des hommages furent rendus aux fondateurs de ce festival, à l’instar de M. Abdelaziz Belaïd, M. Hichem Ben Saïd, M. Mohamed Khalfallah, M. Ezzedine Knani, M. Anouar El Feni et M. Fethi Ben Sassi.
Un hommage particulier a été donné à Feu Néjib Ayed, l’une des personnalités les plus remarquables dans le secteur du cinéma, ayant, par ailleurs, présidé aux destinées du FIFEJ auparavant.
Mme Mounira Mnif, représentante du ministère des Affaires culturelles, prendra la parole pour remercier ceux qui ont veillé à faire redémarrer le festival parmi tous les intervenants, y compris l’actuel président du FIFEJ, Aymen Jelili, qui n’a pas lésiné sur l’effort pour mettre en place l’actuelle session.
Les animateurs des ateliers programmés pour cette édition, M. Tahar Ben Ghedhifa pour « L’école du cinéma » et Mme Souad Ben Slimane pour « L’audiovisuel » prendront la parole donnant un aperçu sur leurs activités et les parties concernées, jeunes et moins jeunes, participant à ces ateliers.
Suite à quoi, les membres des deux jurys, celui de la compétition officielle et celui de la compétition des films jeunes, sont montés sur scène pour présenter les principaux axes et les orientations de cette manifestation.
La cérémonie se termina par la projection des affiches et des spots des films en compétition, suivie du film d’ouverture, « Matula », un long-métrage documentaire du réalisateur tunisien Abdallah Yahia, présent à cette cérémonie.
Rappelons que pour la première journée du festival, demain mercredi 9 avril 2025, il y aura la projection des films en compétition, long et court métrages, en plus des films jeunes, et des séances spéciales pour enfants, et cela, au Théâtre Municipal de Sousse, à la Maison de la Culture de Hammam-Sousse, celle de Kalâa Seghira, avec la participation aussi de « Cinéma Dour ».
Les projections auront lieu à 14h, 16h, 18h et 20h au Théâtre Municipal et pour « Cinéma Dour », alors que pour les maisons de culture, elles auront lieu à 14h et 17h.
Le programme détaillé de cette session du FIFEJ est à la disposition du public dans les espaces qui accueilleront les différentes activités.