10 films tunisiens qui ont marqué les esprits

Aujourd’hui, le cinéma tunisien connait une véritable ascension. Le film tunisien qui fut autrefois rare, est de plus en plus présent dans les salles de cinéma, au plus grand bonheur des cinéphiles en soif d’œuvres tunisiennes. TUNISIE.co vous a sélectionné les 10 films tunisiens qui ont le plus marqué nos esprits ces dernières décennies. 

10 films tunisiens qui ont marqué les esprits

Qu'ils soient anciens ou nouveaux, certains films tunisiens ont su marquer les esprits. TUNISIE.co vous a sélectionné 10 de ces films :

 

Halfaouine, l’enfant des terrasses

Sorti en 1990, ce film de Férid Boughedir relate l’histoire de Noura, un enfant issu d’un quartier populaire de la Médina de Tunis, partagé entre plusieurs mondes : celui des hommes, dans les rues, celui des femmes, dont il peut encore partager le hammam, malgré la puberté qui approche, et celui de son imaginaire, lourd des craintes du passage à la vie d'adulte. 

Making Of 

Réalisé par Nouri Bouzid, ce film parle de Bahta, chômeur et amateur de break dance âgé de 25 ans, un personnage mal dans sa peau mais plein d'humour face aux déboires de sa vie. Un jour, Bahta choisit de se déguiser en policier pour railler les « Tunisiens moyens résignés à vivre petitement ». Recherché, il est caché par un groupe islamiste qui tente de le transformer en kamikaze. 

Un été à la Goulette 

Réalisé par Férid Boughedir en 1996, ce film parle de l’été 1966 à la Goulette. Youssef le musulman, contrôleur sur le TGM, Jojo le juif, roi du brik à l'œuf, et Giuseppe le catholique, pêcheur sicilien, vivent avec leurs familles dans le même immeuble qui est la propriété du hadj Beji. Les trois hommes sont inséparables en dehors du travail, jusqu’au jour où leurs filles prennent une décision surprenante. 

Essaïda 

Réalisé en 1996 par Mohamed Zran, ce film relate l’histoire d’Amine, Célèbre artiste peintre vivant à Tunis, la quarantaine, qui prépare une exposition mais traverse une crise de création. Il rencontre Nidal, un adolescent délinquant qui mendie pour subvenir aux besoins de sa famille, et battu par son père chômeur et alcoolique. Intrigué, Amine suit Nidal jusqu'à Essaïda, quartier populaire de Tunis où réside le jeune homme. Bouleversé par le quartier et ses habitants, Amine décide de s'y installer pour commencer sa nouvelle vie.

Les silences du Palais 

Ce film de Moufida Tlatli est sorti en 1994, et parle d’une jeune femme, Alia, qui parcourt un palais en ruines dans la banlieue de Tunis et se souvient de ses quinze ans, lorsque sa mère, Khedija, était en ce même lieu une servante du bey. Alia découvrait alors deux mondes : celui des maîtres, les nantis, et celui des servantes, les corvéables.

Bastardo 

Ce film de Nejib Belkadhi sort en 2013, et parle de Mohsen alias Bastardo, un trentenaire vivant dans le rejet de son quartier pauvre qui voit sa vie changer le jour où il installe un relais GSM sur son toit. Son ascension est fulgurante mais c'est sans compter sur Larnouba chef du quartier sans scrupules qui voit d'un mauvais œil l'acensions du "bâtard".

Millefeuille 

Ce film de Nouri Bouzid sort en 2012. L'histoire se déroule en Tunisie, en janvier 2011. Deux jeunes cousines, Zaineb, 21 ans, et Aïcha, 27 ans, solidaires de la rébellion populaire enclenchée dans leur pays, luttent également pour affirmer leur indépendance et réaliser leurs aspirations.

Poupées d’argile 

Sorti en 2002 et réalisé par Nouri Bouzid, parle de Omrane, la quarantaine, ancien employé de maison, se sent affranchi en devenant courtier de filles de ménage, « bonnes à tout faire » qu'il transporte de son village natal vers des familles de parvenus nouvellement installés dans les quartiers faussement huppés de la capitale. Il se porte garant devant les mères de la vertu et des mensualités de leurs filles.

Junun, Démences

 

Junun est un film tunisien réalisé en 2005 par Fadhel Jaïbi. Nun, jeune analphabète issu d'une famille de onze enfants, nés d'un père agent des douanes autoritaire, alcoolique et musulman pratiquant, vit avec sa mère, femme soumise et dépassée par les difficultés de sa vie sordide, et avec ses frères et sœurs tous chômeurs, repris de justice, prostituées ou émigrés clandestins. Le jour des fiançailles de sa sœur aînée, au moment de dire la prière, une crise de fou rire et de larmes irrépressible le conduit à l'hôpital psychiatrique de Tunis. 

A peine j’ouvre les yeux 

Ce film de Leyla Bouzid sort en 2015, et rencontre un succès quasiment unanime. Il parle de Farah, une fille de 18 ans de la jeunesse tunisienne branchée qui croque la vie à pleine dents. Elle chante dans un groupe de musique arabo-rock qui ne renonce pas à diffuser des messages politiques dans ses morceaux et où Bohrène, son amoureux, joue du oud.