Il était un signe de pudeur et servait à cacher les formes féminines des regards méprisants et curieux des hommes.
Il a une couleur beige/ ivoire et peut être confectionné à base de soie ou de coton. Leur prix variait en fonction de la matière et leur usage en fonction de l’occasion (marché, mariage…).
Depuis l’indépendance, la société tunisienne a évolué progressivement et la femme s’est émancipée pour abandonner le sefsari dans les milieux urbains notamment et opter pour le costume moderne. Les plus âgés se souviendront du fameux geste du président Bourguiba qui a tenté de soulever délicatement, à une femme, la khama qui accompagnait son sefsari.
Aujourd’hui, il est porté dans certains milieux ruraux par les femmes d’un certain âge ; les jeunes filles l’ayant rejeté.
Certaines mariées, toutefois, le portent pour aller au hammam durant la semaine du mariage.
On en vend aujourd’hui dans les souks de la Médina de Tunis et dans d’autres endroits dans les différentes villes.