Le programme complet des débats et rencontres de la 4ème édition de Jaou Tunis

Riche de déjà trois éditions, Jaou Tunis se veut une plate-forme en mouvement qui réunit tous les ans des artistes, intellectuels, mécènes, galeristes, commissaires et spécialistes de l’art autour de thématiques spécifiques .

Le programme complet des débats et rencontres de la 4ème édition de Jaou Tunis

Cette année Jaou Tunis se décline en trois temps : Des rencontres-débats, des visites de galeries et une exposition inédite d’art contemporain.

Le tout agencé avec l’ambition de gagner le public à une aventure artistique dédiée aux arts en général et à la culture arabe en particulier.

Heures de visite :

 Samedi 13 mai de 14h à 21h

 Du lundi au vendredi de 10h à 19h

Lieu : Dar Kheireddine

Au programme :

Des photographies de femmes tenant le portrait de leur fils. Un type d’inventaire, ou un témoignage : celui des histoires silencieuses de mères qui cherchent leurs enfants. Rappelant de près ou de loin La Pieta de Michel-Ange…

Documentation et objets témoins de la migration, comme source de départ d’un projet plastique. Comment retrouver, identifier, et repenser ces objets ? Ceci est un état des lieux non exhaustif, un travail commun à travers une multitude de mediums, allant du dessin et de la sculpture jusqu’à des entretiens enregistrés et la création d’objets inattendus.

Point de vue, point d’écoute (Clichés II) est une série de cartes postales dont des motifs sont soigneusement incisés et dont seul le verso manuscrit est exposé. En disposant les cartes de façon à montrer les fragments d’écriture, le contenu photographique souvent stéréotypé est masqué. Inciser les contours des silhouettes permet de relire le paysage des villes en les confrontant aux témoignages de leurs visiteurs.

"Sous la surface" est une création autour de la notion de révolte intérieure et l’impossibilité de l’exprimer distinctement. Dans cette œuvre la révolte est mise à l’épreuve de la contrainte de l’eau, élément qui porte le corps mais contraint la parole. Elle est observée dans deux villes : Marseille et Tunis, liées à un même élément passerelle la Méditerranée, Terre du milieu.

Une installation à partir des bornes kilométriques, à l'image du départ et du voyage, sera ponctuée par un point fort: une performance symbolique qui mettra en scène de jeunes civiles face l'objet.

Cette installation de son et lumière anime des personnages poétiques. Ombres projetés, orientés vers la mer, accrochés par leurs reflets.

Cette série de portraits tente d'offrir l'occasion à des jeunes hommes de la banlieue de reprendre possession de leur image. Ils ne sont pas "des jeunes chômeurs au café", chacun d'eux est un individu à part entière, digne d'être représenté publiquement.

En commissionnant le Musée de la Harga une tentative de donner au public un nouveau regard sur l’immigration clandestine est explorée. La parole est donnée aux jeunes tunisiens qui quittent chaque jours le pays vers l’Europe.

L'installation vidéo et sonore de l'artiste peut être considérée tel un requiem/opéra mettant en scène un élément de la nature. A travers le traitement graphique de cet élément, le public est amené à considérer la migration spirituelle à travers le mouvement physique.

Ce projet est une métaphore des deux versants antagonistes de l’immigration clandestine, à savoir la tragique noyade en mer et la réussite de la traversée. L'œuvre fait volontairement échos à l’univers du marketing.

"Crossings" explore l'expérience des migrants sub-sahariens qui quittent leurs pays dans l’espoir d’atteindre les rivages de la méditerranée. L'installation vidéo en triptyque évoque le traumatisme collectif provoqué par la traversée des frontières et le devenir d’une communauté fragile dans un environnement hostile.

Une oeuvre qui rend hommage à ceux qui ont perdu la vie dans la mer ou sur la terre en poursuivant un rêve. Cette installation sera réalisée avec la collaboration de quatre étudiants de l’école des beaux arts de Tunis.

Cette recherche plastique est initiée par les radicaux: une famille de plantes qui développe ses racines dans tout espace, terre et climat. En évoquant l’idée de la migration inversée, des fraisiers d’origine suisse seront plantés sur le parcours.

Performeuse, plasticienne et cinéaste, l'artiste utilise l’art pour éveiller la conscience citoyenne. À travers une résidence avec les enfants, elle les invite à un espace où tout semble possible à travers le rêve total, libre et sans limites.