Selon LeParisien, le nombre de touristes français en Tunisie va atteindre les 650 000

Les touristes français reprennent le chemin de Djerba.

Selon LeParisien, le nombre de touristes français en Tunisie va atteindre les 650 000

« La reprise a commencé à se faire sentir en 2017 mais elle s’accélère réellement depuis le début de cette année, se réjouit René-Marc Chikli, président du Syndicat des Entreprises du Tour-Operating (Seto). A fin mars, le nombre de réservations pour des voyages à forfait vers la Tunisie était équivalent à celui de toute l’année dernière. Toutes les commandes réalisées aujourd’hui sont donc du bonus pour les voyagistes mais aussi pour les professionnels du tourisme tunisien. »

L’embellie se confirme également du côté des agences de voyages. Selon leur fédération «Entreprises du Voyage», le nombre de visiteurs français devrait passer de 570 00 l’an dernier à 650 000 sur l’ensemble de cette année. L’indice de confiance est tout aussi haut chez les vendeurs en ligne comme Misterfly, qui observe une hausse de 73 % des ventes de billets de janvier à début mai.

600 à 800 € pour une semaine tout compris en juillet

Alors qu’ils avaient fermé de nombreux hôtels et hôtels-clubs, ne conservant au mieux qu’une poignée d’adresses dans leurs catalogues, les tour-opérateurs reprennent eux aussi le chemin de la Tunisie. TUI, le leader mondial du voyage, relance quatre nouveaux clubs Lookéa et Marmara cet été, qui viennent s’ajouter aux deux ouverts en 2017.

La Tunisie redevient un sérieux concurrent pour les destinations « refuge » comme l’Espagne et ses îles Baléares et Canaries, avec des tarifs souvent inférieurs. Pour juillet, les tarifs s’échelonnent entre de 600 à 800 € pour une semaine tout compris (vols, transferts, hébergement et pension complète) dans les hôtels-clubs de Djerba commercialisés par TUI ou encore FRAM.

Tout est donc désormais réuni pour que la Tunisie, qui accueillait jusqu’à 1,4 million Français chaque année avant la révolution, retrouve le chemin des destinations les plus prisées de l’été.

Source : LeParisien