En Photos : La diva Naâma pilier de la chanson tunisienne

La plupart de nous, dans notre enfance, avait toujours l'habitude de se réveillé le matin sur la divine voix de Naâma, Ali Riehi ou Jamoussi, sur les ondes de la radio, résonnant dans la cuisine de nos mamans ou grand-mère, préparant déjà le petit déjeuner. Ces sons de la pure enfance imprègnent notre mémoire et sont ancrés au plus profond de notre âme.

En Photos : La diva Naâma pilier de la chanson tunisienne

Monument de la chanson tunisienne, la diva Naâma habite de nouveau son petit village natal Azmour. Cette vedette est en effet gravée à jamais dans la lignée des grandes personnalités culturelles du pays par ses œuvres musicales, Même si elle n’est plus active depuis 1998.

Elle est connue par la petite « Hlima », dans son petit village du cap bon de la Tunisie Azmour, elle avait seulement 11 ans quand cette petite fille sera au-devant de la scène, avec sa petite voix douce, chantonnant en reprise les vieux titres de notre patrimoine devant l’émerveillement et toute l’attention du public ayant soif d’une sensibilité forte que véhicule les cordes vocales de la diva.

C’et le musicien Salah Mehdi à l’école musicale Errachidia qui a remarqué sa voix exquise. Il lui donna alors le nom artistique de Naâma (mot qui désigne un don) et lui composa son premier titre “Ellil ah yalil jit nechkilek” qui fut diffusé pour la première fois sur les ondes de la radio nationale.

Suite à cette participation, la chanteuse prenait de l’ampleur dans le monde arabe. Cet élan national sera également une source d’acclamation de Naâma à l’échelle internationale. Ce sont les grandes voix qui ont teinté notre histoire, des symboles de la chanson tunisienne, qui on voit envoûtement, admiration et talent.