En photos:un voyage au cœur de l’Amérique latine signé Alexis Cardenas

Une ode à la musique et à son pouvoir, le spectacle donné est venu magnifier une musique latine millénaire et rendre ses lettres de noblesse à une musique du monde ouverte sur toutes les cultures.

 

On aime beaucoup, passionnément. Ces rythmes espiègles et enlevés d’une musique latine venue tout droit des contrées les plus reculées du monde. Chaleureuse et généreuse, elle vient par moments contraster avec les temps pluvieux qui se font dehors… nous éveiller, nous sortir de la torpeur hivernale des instants présents. La balade musicale telle qu’elle nous a été proposée par Cardenas et son quartet dans la première moitié de la soirée nous a emmené à méditer sur un art où le violon est roi. Un jeu qui se reçoit en plein cœur. Beau comme une valse au ralenti, dont on verrait se découper nettement chacun des mouvements, gracieux et voluptueux.

 

Pour la première partie du concert de musique et devant une assistance conquise, Cardenas a pris ses aises au milieu de son Quartet composé d’un piano, une contrebasse, cuatro (une guitare) et de son violon.

 

L'artiste signe ses performances en jouant du violon avec la dextérité d’un musicien qui mérite bien son qualificatif , de premier violon super-soliste de l’Orchestre d’Ile-de-France à Paris. Sans oublier les dizaines de prix qu’il a raflés à travers le monde.

 

A résonnance latine la musique jouée signée par des compositeurs d’Amérique latine, de Colombie et du Venezuela, n’était pas toutefois hermétique aux influences mondiales en s’accordant à des envolées rythmiques du jazz notamment, qui s’ajoutent à l’ensemble sans l’alourdir.

 

Pour la deuxième partie du spectacle, les instrumentistes de l’Orchestre et Chœur de l’Opéra de Tunis ont investi la scène pour donner à voir et à entendre un ensemble musical dirigé par Cardenas et qui a réussi à jouer , sans problèmes, une musique composée par des hispaniques. La musique en est sortie fluide et captivante et le temps et l'espace a semblé s'entremêler avec la passion du violon… Et malgré la nuit tombée, ils ont brillé. Et, en général, ce qui brille est magique.