En effet, Laaroussa est le témoignage d’une rencontre singulière entre des femmes potières de la région de Sejnane et des artistes tunisiens, français et béninois. Avec l’art pour langage commun et l’argile comme matière première, ils ont façonnée ensemble le visage d’une société idéale et donné naissance à plusieurs créations de février à juin 2011.
Depuis février 2011, Laaroussa prend en charge plus d’une soixantaine de familles pour les aider à constituer, contre toute forme d‘oppression et de récupération, leur propre société autogérée. L’art a ce pouvoir de laisser naître des moments forts de partage et de vie où toute hiérarchie est bannie et où la structuration horizontale d’une communauté permet la mise en avant des compétences individuelles au service d’une dynamique collective de production.