La BNT s’apprête à l’organisation d’une exposition de feu le père Jean Fontaine

Ainsi la BNT veut rendre hommage à ce spécialiste de la littérature tunisienne. On le connait pour son grand dévouement et sa passion pour la littérature tunisienne et arabe. L’organisation de cette exposition se fera à la mi-juin. Et ce, à l’occasion de la commémoration du quarantième jour de son décès.

 

Ainsi, le chercheur et académicien Jean Fontaine, est considéré comme un éminent témoin du mouvement littéraire en Tunisie. D’ailleurs, il est connu depuis les années 50 ans pour ses innombrables recherches en littérature tunisienne et arabe. Avant son décès, la direction de la BNT l’a invité à participer à la production du contenu du « Musée virtuel du patrimoine écrit » de la BNT. Un appel auquel il a répondu par l’envoi de plusieurs copies des ses ouvrages. Et notamment de son livre  » DEMEERSEMAN André, Tunisie terre d’amitié », publié en 1955.

 

Depuis l’annonce de son décès, des éditeurs, des écrivains et hommes de médias ne cessent de passer en revue ses innombrables contributions au service de la littérature tunisienne et des auteurs et chercheurs tunisiens; et ce, durant près de 60 ans, période de sa résidence en Tunisie.

 

En effet, ce bachelier en mathématiques a obtenu en 1968 sa Licence en Littérature Arabe à l’Université de Tunis. Avec trois années de théologie à Carthage et deux années de littérature Arabe à La Manouba. Il soutint sa thèse de doctorat d’Etat en 1977.

 

Ce conservateur de la Bibliothèque de l’Institut des Belles Lettres Arabes (IBLA) dirigea aussi la Revue éponyme 22 années durant. Parmi ses publications (plus d’une trentaine), on peut citer:

 

– Vingt ans de littérature tunisienne 1956-1975, Tunis, éd. Maison tunisienne de l’édition, 1977;

 

– Mort-résurrection : une lecture de Tawfiq al-Hakim, Tunis, éd. Bouslama, 1978;

 

– Aspects de la littérature tunisienne 1976-1983, Tunis, éd. Rasm, 1985,

 

– Histoire de la littérature tunisienne par les textes, tome I : Des origines à la fin du XIIeme siècle.

 

TAP