Le parc de Jebel Zaghouan compte dix nouveaux pensionnaires

Dix mouflons à manchettes viennent d’être transférés par la Direction générale des forêts de la réserve naturelle d’Oued Dkouk (gouvernorat de Tataouine) au parc national de Jebel Zaghouan qui a été réaménagé pour accueillir les nouveaux animaux menacés de disparition et favoriser leur reproduction.

Le parc de Jebel Zaghouan compte dix nouveaux pensionnaires

Ce transfert s’inscrit dans le cadre du programme national de Conservation Sahélo-saharienne, entrepris en collaboration avec l’organisation “Marwell Wildlife “, en vertu d’une convention de coopération technique signée en 2020 avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime pour le développement d’un plan d’action de conservation des espèces sahélo-sahariennes.
 
Cette réintroduction s’inscrit également, dans le cadre de la Stratégie nationale pour la conservation et la restauration des antilopes sahélo-sahariennes (ASS), visant la restauration et la dispersion naturelle de populations viables des ASS (les gazelles dorcas, dama, des dunes et de cuvier, l’oryx, l’addax et le mouflon à manchette) et de leurs habitats sur l’ensemble des aires naturelles.
 
Cette stratégie s’articule autour du développement du réseau d’aires protégées, la restauration des habitats naturels, la restauration, le repeuplement et la réintroduction des espèces concernées, la sensibilisation, l’information et l’implication des communautés locales dans la gestion des aires protégées et des ressources naturelles et la recherche appliquée relative à l’évolution et à la gestion du milieu naturel et au suivi des populations végétales et animales.
 
Elle prévoit aussi le renforcement des capacités humaines chargées de la gestion des aires protégées, la formation du personnel chargé de la gestion des aires protégées et des ressources naturelles, la création et développement de pôles d’attraction pour un tourisme orienté vers les aires protégées et le développement de ressources socio-économiques pour les populations riveraines aux aires protégées en relation avec ces aires.
 
TAP