Adulé par tous, il a servi ce que les spectateurs attendaient. Toutes générations confondues se sont ruées vers son concert : grands-parents, parents et jeunes ont chantonné haut et fort ces morceaux les plus célèbres, mêlant ainsi répertoire nouveau et ancien ; du générique du feuilleton « Nouba », à « Enti chamsi », ou encore « N SSAYA », le public était conquis.
Lotfi Bouchnak était à l’affut des demandes et propositions innombrables du public : il maniait son répertoire habilement, changeait les morceaux, et offrait ce que les mélomanes attendaient. L’improvisation reste son point fort. La « Nouba » était improvisée et présentée vers la fin du spectacle. Abdelhamid Bouchnak a fait une apparition surprise sur scène, en embrassant son père sur le front. Une complicité légendaire et un moment fort de la soirée !
Le maestro Abdelhakim Belgaied a dirigé les artistes sur scène et a renforcé l’instrumental. « Ajabi menk » et « Habbitek we tamanayt » ont retenti. Tout comme « El Aine elli matchoufekchi », « Cinema », « Hedhi Ghneya Lehom ». 2h30 de musique et de Tarab non-stop pour un public happé. Fidèle à lui-même et à son art, Lotfi Bouchnak a garanti une ambiance unique. Il a chanté l’amour, la femme, la liberté, la vie et en a irradié plus d’un.
La prochaine soirée est consacrée au groupe Cubain « Los Van Van » qui promet. Une musique du monde pour changer...