Avec ses 1.400 kilomètres de côtes, ses sources thermales naturelles et un climat méditerranéen idéal, la Tunisie s’affirme comme une référence en matière de thalassothérapie.
Avec ses 1.400 kilomètres de côtes, ses sources thermales naturelles et un climat méditerranéen idéal, la Tunisie s’affirme comme une référence en matière de thalassothérapie.
Déjà classée deuxième au niveau mondial derrière la France, elle ambitionne désormais la première place grâce à des centres modernes et des tarifs attractifs.
Historiquement ancrée dans la culture tunisienne, la thalassothérapie trouve ses racines dans l’Antiquité, à l’époque des Carthaginois et des Romains. Korbous, première station thermale du pays, reste un site emblématique aux eaux réputées pour leurs bienfaits. Cependant, d’autres destinations comme Hammamet, Sousse, Monastir et Djerba attirent également des milliers de visiteurs chaque année.
Aujourd’hui, la Tunisie compte 60 centres de thalassothérapie et 390 spas, dont la majorité sont intégrés aux hôtels. Ce secteur génère près de 200 millions de dinars par an, soit 50 % du tourisme de santé. Avec 1,2 million de visiteurs annuels, dont une large clientèle européenne, il contribue activement à l’économie et à l’emploi du pays.
Malgré ces atouts, des défis persistent. Le manque de communication et la faiblesse des liaisons aériennes freinent encore le développement du secteur. Pourtant, des initiatives sont en cours pour renforcer l’offre, notamment avec des projets de stations thermales écologiques à Beni M’tir et près du lac Ichkeul.
Convaincus de leur potentiel, les acteurs du secteur misent sur une montée en gamme et une meilleure valorisation de ce patrimoine unique. Avec une stratégie bien définie, la Tunisie pourrait bientôt s’imposer comme la destination incontournable de la thalassothérapie mondiale.