En marge de l’exposition immersive “Méditerranée 2050” à Monaco, nous avons rencontré Romain Renoux, directeur exécutif du MED Fund, un fonds dédié à la protection des aires marines protégées en Méditerranée.
En marge de l’exposition immersive “Méditerranée 2050” à Monaco, nous avons rencontré Romain Renoux, directeur exécutif du MED Fund, un fonds dédié à la protection des aires marines protégées en Méditerranée.
« Le MED Fund est né il y a 10 ans d’une alliance entre la Tunisie, Monaco et la France, avec l’objectif de préserver un patrimoine marin exceptionnel mais en danger », explique M. Renoux
Ce fonds environnemental finance aujourd’hui une vingtaine d’aires marines protégées, notamment sur les rives sud et est de la Méditerranée, en partenariat étroit avec les ONG locales et les gouvernements.
L’approche du MED Fund est unique : un engagement de 15 ans, en trois phases de cinq ans, allant de l’initiation à l’autonomie des aires protégées. « Restaurer un écosystème prend du temps. On ne peut pas faire ça en quelques jours », souligne-t-il.
Sur le terrain, cela se traduit par le financement d’équipements, de formations, de suivis scientifiques, et de gestion des flux touristiques pour limiter l’impact sur la biodiversité.
« Nous accompagnons les gestionnaires pour qu’ils mettent en place des mouillages écologiques, des systèmes de suivi, et de l’éducation environnementale pour tous les acteurs locaux », poursuit-il.
Le MED Fund veut aussi réduire la dépendance financière : « Nous aidons à mettre en place des mécanismes d’autofinancement, comme des redevances touristiques ou des outils fiscaux verts. »
Prochainement, M. Renoux se rendra en Tunisie pour évaluer les résultats sur les sites de Galite, Zembra, Zembretta, Kneiss et Kuriate. : « Ce sera l’occasion de voir les impacts concrets de notre soutien depuis 2020. »
Un modèle inspirant pour une coopération méditerranéenne durable, qui pourrait faire école dans d’autres régions maritimes du monde. Un modèle inspirant pour une coopération méditerranéenne durable, qui pourrait faire école dans d’autres régions maritimes du monde.