À Sbeïtla, quand les ruines antiques résonnent de mélodies vivantes
À Sbeïtla, quand les ruines antiques résonnent de mélodies vivantes
Le 21 juin dernier, la magie a opéré à Sbeïtla. Pour célébrer la Journée mondiale de la musique, une soirée pas comme les autres a pris vie au cœur des vestiges romains de la ville. Entre les colonnes du site archéologique et sous le ciel étoilé, les notes se sont élevées, mêlant patrimoine millénaire et création musicale contemporaine.
Au programme : un concert tout en finesse porté par le maestro Noureddine Ben Hamed, entouré du chœur Mowazebik de Sbeïtla. Ensemble, ils ont tissé une parenthèse suspendue entre tradition et modernité, où les voix et les instruments ont redonné souffle aux pierres séculaires.
Mais au-delà de la performance musicale, c’est une vraie déclaration d’amour à la culture vivante qu’a incarnée cette soirée. Une rencontre réussie entre tourisme, art et société civile, avec la présence de passionnés, d’acteurs culturels, de responsables régionaux et de simples curieux venus vibrer au rythme de leur patrimoine.
L’initiative, orchestrée par l’Agence de mise en valeur du patrimoine et la délégation régionale des affaires culturelles de Kasserine, a su révéler l’essence même de Sbeïtla : une ville où le passé dialogue avec le présent, et où la culture ne se visite pas seulement, elle se vit.
Ce moment suspendu confirme une chose : en Tunisie, la culture n’est pas figée dans les musées. Elle s’invite là où on l’attend le moins. Et souvent, c’est là qu’elle touche le plus.