La réunion a réuni des représentants de plusieurs ministères concernés, dont le ministère du Tourisme, le ministère des Finances et le ministère de l'Intérieur, ainsi que la Banque centrale de Tunisie et des responsables du ministère des Affaires culturelles.
Les participants ont mis en avant l’importance de simplifier les procédures d’octroi de licences pour les artistes étrangers, en tenant compte de la nature spécifique des performances artistiques et des concerts. Ils ont souligné la nécessité de respecter les lois fiscales et financières tout en coordonnant avec les autorités compétentes pour garantir un système de licences qui protège à la fois l’État et les artistes.
Amina Srarfi a rappelé que le système actuel méritait une révision complète pour éviter toute restriction à la liberté artistique et toute entrave à la créativité. Elle a affirmé que le ministère s’engageait à mettre en place un cadre juridique équilibré, assurant les droits des artistes tout en facilitant leur activité professionnelle.
Elle a également insisté sur l’importance de clarifier les dispositions légales encadrant les artistes étrangers, afin qu’elles soient facilement applicables par les autorités et compréhensibles par les artistes eux-mêmes.
La question de la protection des artistes contre l’exploitation légale ou financière a aussi été abordée. Il s’agit de garantir à ces professionnels un environnement de travail juste, sûr et respectueux de leurs droits sociaux.
En conclusion, Amina Srarfi a précisé que cette révision législative s’inscrit dans une vision stratégique plus large visant à développer le paysage culturel tunisien, à le rendre plus ouvert et plus diversifié, en l’ouvrant davantage aux expériences artistiques internationales.