Tunisie 2026 : Un nouveau souffle pour les régions de l’intérieur

Et si l’avenir de la Tunisie venait de l’intérieur ?

Tunisie 2026 : Un nouveau souffle pour les régions de l’intérieur

C’est tout l’enjeu du nouveau souffle que s’apprête à donner la Loi de finances 2026 à nos régions. Derrière les chiffres et les plans techniques, une réalité s’impose : il est temps de redonner aux territoires oubliés la place qu’ils méritent dans le développement national.

Fini les promesses en l’air. L’objectif est clair : faire des régions le moteur d’un développement durable, inclusif et équitable. Le nouveau modèle repose sur une approche ascendante : les priorités viennent désormais du terrain, portées par les conseils locaux, puis consolidées au niveau national. Le message est fort : chaque région doit devenir actrice de son propre avenir.

Au cœur de cette dynamique, un Plan de développement 2026-2030 en préparation. Il s’attaque aux fragilités accumulées au fil des décennies, et entend corriger un déséquilibre régional historique. Pour cela, l’État mise sur un nouveau découpage territorial, des investissements publics massifs, et un changement de paradigme : la région n’est plus un problème, elle est une solution stratégique.

Des chiffres concrets ? Oui. 120 milliards de dinars d’investissements publics et privés sont prévus pour les régions sur dix ans. Ce n’est pas un luxe, c’est une urgence. Routes, autoroutes, ports, zones franches, TIC : tout un arsenal d’infrastructures va (enfin) connecter nos régions entre elles et au reste du monde.

Mais ce plan va plus loin. Il imagine dix nouvelles métropoles régionales, capables d’attirer les entreprises et de créer de l’emploi localement. Fini le modèle centralisé. On parle ici de diversification économique, d’inclusion sociale et de valorisation des atouts de chaque territoire.

Ce changement de cap n’est pas qu’une politique : c’est une nécessité. Le développement régional est désormais au cœur de notre futur collectif. C’est un appel à repenser notre rapport aux territoires, à croire au potentiel des zones intérieures et à offrir à tous les Tunisiens, où qu’ils vivent, les mêmes chances d’avenir.