Harkous en Tunisie

Sorte d’encre noire utilisée par les femmes pour dessiner sur la peau des motifs divers (fleurs, branches, grains de beauté…).

Harkous en Tunisie

Les dessins sont plus fins et plus précis que ceux faits à base de henné. Son effet sur la peau est toujours de couleur noire jusqu’à son éclaircissement progressif au fil des jours. Il disparaît, toutefois, plus rapidement que le henné.  

Préparé dans une zlizya (sorte de récipient en poterie), le harkous dégage une odeur agréable tirée de la présence du girofle principalement. Contrairement au henné, le harkous ne se vend pas dans les commerces et est plutôt préparé par des femmes qui ont perpétré la tradition. 

Il est généralement appliqué à l’occasion d’un mariage, d’une circoncision… Chez la mariée, il accompagne le henné sous forme de nakcha, pour dessiner le contour des doigts et peaufiner l’ornementation globale des pieds et des mains déjà teints par le henné.  

Dans les villes touristiques, il n’est pas rare de croiser une bonne femme dans la rue, installée sur la route touristique, à l’intérieur d’un port de plaisance sur les bancs ou autres qui propose du harkous. On l’appelle généralement tatouage de harkous, par opposition au tatouage qui utilise d’autres matières. Exigez bien que ça soit du harkous. De toute manière, c’est l’odeur qui tranchera. Le prix varie en fonction du motif, plus ce dernier est grand et sophistiqué plus il coûte cher. Comptez 5DT pour une belle branche moyenne.