La pêche au poulpe a débuté lors de la 2ème quinzaine du mois d’octobre à Kerkennah. Bien plus qu’une simple pêche, cet évènement marque le début de festivités qui se dérouleront tout au long de la pêche.
La pêche au poulpe a débuté lors de la 2ème quinzaine du mois d’octobre à Kerkennah. Bien plus qu’une simple pêche, cet évènement marque le début de festivités qui se dérouleront tout au long de la pêche.
La pêche au poulpe est très délicate et nécessite une méthode bien précise, car l’animal aime, en effet, se cacher, être en retrait et squatter des récipients.
Pour ce faire, les pêcheurs étalent des gargoulettes appelées karour (bouteille) qui prennent la forme d’une jarre légèrement trouée desdeux côtés, l’espace de faire passer la corde et les relier les unes aux autres.
La pêche peut se pratiquer également par le biais de blocs de pierre rectangulaires d’une trentaine de centimètres, troués d’un côté.
Une fois à l’intérieur des récipients, le pêcheur se déplace à pied dans une eau non profonde pour ramasser à la main les poulpes pris au piège.
A ce niveau, il est important de préciser que les pêcheurs à Kerkennah se comportent comme les propriétaires terriens en ce sens que la mer est divisée en zones et compartiments que les pêcheurs héritent de pères en fils et dans lesquelles ils opèrent sans déborder sauf accord contraire.
Les pêcheurs disposent de deux techniques pour tuer l’animal dans le dessein d’éviter qu’il ne glisse du bateau : le tabasser avec un bâton au niveau de la tête ou bien le mordre au niveau du point central du visage.
Les petits poulpes doivent être remis en liberté jusqu'à maturité et ce sont les plus grands qui sont vendus sur le marché