El Kef est cette ville du nord-ouest de la Tunisie connue par ses sites archéologiques et ses lieux saints qui envoûtent ses visiteurs, et lui procurent un charme particulier.
Le musée des arts et traditions populaires du Kef
Le musée des arts et traditions populaires du Kef occupe les locaux de l’ancienne zaouia des Rahmaniyyas qui domine par l’imposante masse de ses coupoles toute la place qui porte encore le nom de l’un des derniers Sheikhs de cette même confrérie.
Reflétant les multiples aspects de la vie traditionnelle du Haut- Tell tunisien, ce musée offre à la curiosité des visiteurs aussi bien les arts et les traditions des citadins et des villageois que ceux des campagnes, des transhumants et des nomades.
De tout temps la ville du Kef était un important carrefour de toutes les confluences et les manifestations économiques et socio- culturelles. Pour plus de détails cliquez ici.
El Qasba
El-Qasba, telle une couronne, donne au Kef la silhouette de la ville fortifiée et caractérise profondément son paysage urbain et architectural.
Elle doit ses origines aux forteresses antiques qui se sont succédé, au-dessus du rocher primitif de la ville, depuis l’époque romaine.
Elle fut, de tous temps, le refuge inviolable et la clef décisive de nombreux conflits qu’avait connus le pays.
Le mausolée de Sidi Bou Makhlouf
Situé tout à la fois au pied d’el-Qasba et sur le palier des sanctuaires, le mausolée de Sidi Abd Allah Bou Makhlouf domine la médina et lui imprègne une allure assez originale, qui a fini par symboliser et distingue le paysage urbain et architectural du Kef.
Par les différents ajouts et réajustements, cette élégante zaouïa a fini par s’équilibrer en un ensemble architectural original.
Sa belle et harmonieuse composition volumétrique est enrichie de trois coupoles de forme et de grandeur différentes, et d’un très beau minaret octogonal revêtu de petits carreaux de céramique émaillée.
Basilique De Saint Pierre
Crédit photo: Mapio.net
Plus connue sous le nom de Dar el-Kous (maison de l’arc) à cause de sa remarquable abside, cette basilique, utilisée autrefois comme maison particulière, était reconnue et identifiée par les premiers explorateurs qui avaient visité la ville.
C’est à l’aumônier Giudicelli que devait revenir le mérite de l’avoir dégagée, restaurée en partie et rendue au culte chrétien.
Tout le monde reconnaît qu’il s’agit d’une des rares basiliques paléochrétiennes, avec un plan latin, qui nous soit parvenue relativement bien conservée, d’autant que le monument est entièrement construit en gros blocs de pierre calcaire locale, édifiée sur l’emplacement d’anciens temples païens antérieurs au IVe s.
La Synagogue Al Ghriba du Kef
Située depuis le XVIIe au cœur de la nouvelle hara, el-Ghriba est séparée de l’ancienne dar es-s’ouda par la rue.
El-Ghriba proprement dit est composée d’une courette flanquée d’un petit préau qui, d’après le mode de construction, semble appartenir à l’ancien édifice avant sa rénovation entre les deux guerres.
La principale salle, de forme carrée, ouvre à gauche sur une petite pièce annexe où l’on remarque la curieuse présence du catafalque de Sidi Abd el-Qadir.
Source texte : elkef.info