Isolda Agazzi a donc fait le récit de l’itinéraire de ce train qui relie Tunis à la banlieue nord avec beaucoup de poésie et d’admiration. Elle fait découvrir tous les villages et quartiers que le « TGM » traverse et dont chaque station symbolise une époque, un mode de vie ou une tradition.
Tout en finesse, elle décrit notre train métropolitain: «Il est bleu et blanc, comme les maisons en chaux aux volets azur qu’il côtoie, comme la mer d’un bleu intense qui scintille au loin, comme le ciel éclatant de lumière qu’aucun nuage ne vient assombrir ».
Elle a, entre autres, rappelé l’histoire de La Goulette qui était « autrefois connue pour son côté tolérant et multiculturel, lorsque Musulmans, Juifs, et Chrétiens, Tunisiens, Italiens, Français et Maltais s’y côtoyaient en harmonie ».
Une belle description de ce train symbolique dont les couleurs ont malheureusement terni aux yeux de beaucoup de Tunisiens.