Le cinéma tunisien à l’honneur à Los Angeles

Avec « L’Homme qui a vendu sa peau », Kaouther Ben Hania offre à son pays sa première nomination aux Oscars, dont la 93e édition s'est tenue dimanche 25 avril. Une étape historique qui reflète le dynamisme et la créativité du cinéma tunisien en pleine expansion depuis 2011.

Le cinéma tunisien à l’honneur à Los Angeles

Dès le premier plan de L’Homme qui a vendu sa peau, le spectateur est accroché par une photographie picturale.

C’est dans l’imposante Cité de la Culture de Tunis qu’a eu lieu l’avant-première de cette œuvre lyrique et politique qui vaut à la Tunisie sa première nomination aux Oscars. Sa réalisatrice, Kaouther Ben Hania, est devenue le visage à l’international d’un cinéma novateur et en pleine expansion.

Ambitieux, ce long-métrage qui réunit un casting international avec Monica Bellucci, Koen De Bouw et Yahya Mahayni.

C'est une fable politique déroutante à l'esthétique sophistiquée: "L'homme qui a vendu sa peau", premier film tunisien sélectionné aux Oscars, suit un Syrien arrivant en Europe au prix d'un pacte faustien faisant de lui une œuvre d'art vivante.

Fier de faire découvrir le cinéma tunisien aux États-Unis et d'accompagner Kaouther Ben Hania à Hollywood, le producteur  Nadim Cheikhrouha, a écrit sur son compte Facebook '' Nous n’avons pas gagné mais c’était un incroyable !''