Sommet de la Francophonie Djerba 2021 : Découvrez l’île de Djerba

Djerba est l’île de la douceur : douceur des paysages et de l’horizon bas, douceur du climat et des plages de sable blanc, douceur de l’architecture traditionnelle, des toits en cubes et en coupoles immaculées. Tenue de traditions millénaires, l’île de Djerba est un hymne à la douceur de vivre.

Sommet de la Francophonie Djerba 2021 : Découvrez l’île de Djerba

Evoquée à partir du 8ème siècle av. J.C. par Homère dans son Odyssée sur la visite d’Ulysse, l’île de Djerba était connue par de nombreuses appellations dont l’île des Lotophages mangeurs de lotus.

Du temps des républiques carthaginoise et romaine, Djerba, de par sa position géographique exceptionnelle, constituait la porte d’entrée principale de l’Afrique du Nord.
 
Des siècles durant, ses chefs-lieux étaient structurés, comme partout ailleurs dans le monde, sous la forme de villes côtières à la population dense. Les invasions successives des empires souhaitant dominer la Méditerranée ont poussé les insulaires djerbiens à s’éloigner du littoral pour se réfugier à l’intérieur de l’île.
 
En faisant ainsi, les habitants de Djerba ont créé un mode d’occupation du sol éclaté, à mi-chemin entre le rural et l’urbain, façonnant le territoire selon un découpage atypique et ingénieux de l’espace.
 
En délaissant les côtes pour s’installer au cœur de l’île, les insulaires djerbiens se sont partagé équitablement les terres, permettant à chaque famille d’avoir une ferme qui lui soit propre, capable d’assurer sa subsistance et lui conférer une certaine autosuffisance.
 
Ces fermes étaient indépendantes, cachées des regards, productrices de richesses agricoles et artisanales, interconnectées par des passages sablonneux étroits à la fois défensifs et routiers. Toutes ont été équipées de puits et de dispositifs de stockage massif des eaux de pluie afin de garantir des récoltes abondantes dans cette île aux ressources aquifères rares.
 
Étant donné le mode d’occupation du sol, les points de rencontre des Djerbiens étaient les Houem, ensembles de Houma proches, qui comprenaient les lieux de culte et de rendez-vous sociaux, culturels et économiques de la communauté djerbienne.
 
Ce système a fait de Djerba une île jardin au paysage urbain éclaté, où les richesses étaient équitablement réparties entre les familles qui s’y étaient installées et où les incursions ennemies étaient vouées à l’échec de par la nature labyrinthique des routes reliant les Menzels. Cette sûreté relative en a fait un refuge idéal pour toutes les minorités persécutées, qu’elles viennent d’Europe ou de l’Orient.
 
Djerba, terre d’accueil et du vivre ensemble:
 
Sa position géographique, peu éloignée du continent, mais suffisamment protégée pour être à l’abri des invasions, explique le rôle d’île refuge que joua Djerba tout au long de son histoire.
 
Elle a abrité les juifs fugitifs après la destruction du temple de Salamon. Des chrétiens catholiques et orthodoxes y ont vécu en harmonie avec les autres communautés comme en témoignent encore les deux églises de Houmet Essouk. Concernant les musulmans, Djerba était également un refuge pour l’Ibadisme, confession musulmane minoritaire.
 
Une grande communauté juive vit depuis des siècles à Djerba et pratique ses rites en parfaite harmonie avec la majorité musulmane. Un grand nombre de synagogues en est témoin dont la plus célèbre étant la Ghriba, la plus ancienne synagogue d’Afrique et lieu de pèlerinage annuel des juifs à travers le monde. Selon la légende, sa construction remonte à l’année 585 av. J.C. Elle possède une pierre rapportée du Temple de Salomon et abrite l’une des copies les plus anciennes de la Torah.
 
Djerba, terre d’accueil et du vivre ensemble:
Sa position géographique, peu éloignée du continent, mais suffisamment protégée pour être à l’abri des invasions, explique le rôle d’île refuge que joua Djerba tout au long de son histoire.
 
Elle a abrité les juifs fugitifs après la destruction du temple de Salamon. Des chrétiens catholiques et orthodoxes y ont vécu en harmonie avec les autres communautés comme en témoignent encore les deux églises de Houmet Essouk. Concernant les musulmans, Djerba était également un refuge pour l’Ibadisme, confession musulmane minoritaire.
 
Une grande communauté juive vit depuis des siècles à Djerba et pratique ses rites en parfaite harmonie avec la majorité musulmane. Un grand nombre de synagogues en est témoin dont la plus célèbre étant la Ghriba, la plus ancienne synagogue d’Afrique et lieu de pèlerinage annuel des juifs à travers le monde. Selon la légende, sa construction remonte à l’année 585 av. J.C. Elle possède une pierre rapportée du Temple de Salomon et abrite l’une des copies les plus anciennes de la Torah.
 
L’artisanat Djerbien :
 
L’artisanat de la région puise ses racines dans les strates profondes de la civilisation du bassin méditerranéen.
 
A Guellala, le potier, façonne, les mêmes formes depuis des siècles.
 
Les tisserands des fameuses couvertures djerbiennes, à Houmt-Souk, renvoient, quant à eux, à l’époque d’Hannibal.
 
Les huileries souterraines à Meninx, les ateliers de nattiers à Fatou et de vannerie à Mellita et Ajim conservent encore un précieux savoir-faire ancestral.
 
Les bijoutiers de Houmt-Souk travaillent leurs articles en filigrane, et expriment l’imaginaire intime et l’ambition créatrice des habitants de l’île.
 
 
Architecture :
 
 
Le paysage architectural de l’île est décrit dans sa simplicité et sa sobriété avec l’aspect sculptural et massif qu’il présente ainsi que la couleur blanche unifiante qui le caractérise.
 
La lumière y joue avec les volumes et s’accroche à la texture rugueuse de leurs enveloppes blanches qui semblent être modelées à la main.
 
Les espaces djerbiens sont typiques par leur modestie et leur dépouillement mais cette caractéristique n’exclut pas l’existence d’un certain nombre de modèles ornementaux uniques et très variés.
 
Le houch est l’habitation proprement dite et le composant essentiel du Menzel djerbien. Il est établi sur le modèle de l’habitation méditerranéenne à patio et présente un aspect fortifié avec ses « tours » carrées ou Ghorfa.
 
Sites & monuments :
 
Les monuments historiques de l’île sont en majorité des édifices cultuels, essentiellement des mosquées, des églises et des synagogues. L’île comprend également un ensemble de forteresses et d’observatoires dont la plus célèbre est Borj El Ghazi Mustapha ou Borj El Kébir.
 
 
Parmi les autres monuments historiques à caractère économique, on peut citer quelques ateliers de tissage et des huileries souterraines.
Djerba est marquée par une forte densité de mosquées dont :
 
La mosquée Ettrok :
Située au centre de Houmet Essouk, c’était une mosquée hanafite qui daterait selon certaines sources historiques de la fin du XVIème siècle. Actuellement elle est malékite et a subit maintes modifications tout en gardant son architecture ottomane.
 
La mosquée El Ghorba :
Située au centre de Houmet Essouk, c’était à l’origine une medersa ibadite, appelée Touzine, qui daterait du XVème siècle. Depuis le XIXéme siècle et jusqu’à nos jours, elle est devenue malékite, d’où le nom d’étrangers donné aux malékites venant s’installer dans l’île.
 
La mosquée El Outa :
C’est un petit monument enterré situé dans la compagne en pleine forêt d’oliviers. Seules deux coupoles et une entrée en voute sont visibles de l’extérieur, le reste étant complètement sous la terre. On le date entre le XIème et le XIIIème siècle.