Le plan de la Médina de Tunis est tissé en réseau, à l’instar d’une toile d’araignée et représente du coup l’exemple- type de la ville arabo -musulmane.
Le plan de la Médina de Tunis est tissé en réseau, à l’instar d’une toile d’araignée et représente du coup l’exemple- type de la ville arabo -musulmane.
Inscrite en 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO, la Médina de Tunis attire annuellement des milliers de curieux venus explorer cet endroit qui, plus de treize siècles après son édification par les Arabes, semble loin d’avoir révélé tous ses secrets.
Son plan est tissé en réseau, à l’instar d’une toile d’araignée et représente du coup l’exemple- type de la ville arabo -musulmane. Elle se distingue de la ville moderne dont les avenues sont tracées en damier.
Au niveau de l’architecture des maisons, deux spécificités se dégagent. D’abord, les hauts murs ne laissent pas voir l’intérieur de la maison. Ensuite, les demeures ne traduisent pas sinon très peu la richesse de leurs propriétaires et ce contrairement au modèle occidental où l’architecture reflétait la richesse des demeures et le statut social de leurs propriétaires.
Cette discrétion qui a servi la paix sociale était très probablement inhérente au double caractère de la tradition arabo- musulmane : pas trop d’ostentation et ce qui se déroule à l’intérieur de la maison ne doit pas être exposé.
Seule exception à la première caractéristique : les portes d’entrée dont l’ornementation et la matière étaient révélatrices.